Le premier épisode de ma correspondance destinée aux filles Obama datait du 25 septembre 2011.
The first episode of my correspondence to Malia and Sasha Obama was dated on September 25th, 2011.
The first episode of my correspondence to Malia and Sasha Obama was dated on September 25th, 2011.
Bien évidemment, je me suis posé, depuis, la question de la consultation éventuelle de ce courrier par ses destinataires. Mais pour commencer, il est permis de penser que s'agissant de la famille même du président américain, les services de sécurité de la Maison Blanche doivent éplucher chaque jour ce qui circule sur Internet, lequel réseau informatique n'est pas tout à fait anarchique, ce qui est tout à fait normal. Par exemple, nul ne pourrait se permettre, sous couvert d'anonymat relatif, de diffamer des gens ou de véhiculer des théories racistes, xénophobes ou simplement criminelles, même si l'on a vu des adolescents découvrir sur Internet l'art de fabriquer un cocktail molotov, par exemple !
De ce qui précède, je déduis la conclusion logique que des services de sécurité aussi performants que ceux attachés au président américain ont dû détecter sur le net un courrier destiné à rien moins que les deux jeunes filles du couple Obama.
Cette réflexion a été renforcée par quelques indices que je suis allé recueillir sur... notre moteur de recherche préféré : Google.
Et que nous révèle Google ?
Ce qui va suivre…
Of course since then I have been wondering about the probable impact of this letter and whether it reached its recipients. But first, we must consider that concerning a family as famous as that of the U.S. President, the security of the White House must spend much time every day peeling sites on the Internet, that not quite chaotic network that doesn't allow you to go undercover and defame people or convey racist theories or xenophobia or simply criminal projects, even though we have heard of some teenagers discovering the art of making a Molotov cocktail, thanks to the Internet, for example!
Anyway, from the above, I deduce the logical conclusion that the security services of the White House should have correctly done their job in order to check what sorts of things are explained on the Internet about the most important citizen of the country and about his family.
That thinking was reinforced by some clues that I gathered on the Internet, thanks to our favorite search engine: Google.
And what did I find on Google?
The following…
Have you got it? The worst ranking (based on three keywords) of my post to Malia and Natasha Obama was on page 6 (at the average rate of ten items per page) out of several hundred thousands items up to 2.4 million items on October 15th (with four keywords); but it is true that at that time the colonial aggression against Libya was the main focus of the world press.
The fact is that my post has been continuously improving its ranking on Google, what means that lots of people have been reading it and speaking of it to friends and relatives.
And of course, unless having been locked up in some dungeon or having been denied access to any computer by their parents, I am sure that at this time the two young and nice girls in the White House, when having the slightest curiosity to inspect their favourite search engine, in order to inquire about what people were telling about them and their family, would not need a quarter of hour to find and read my letter, but more surely some friend or relative would have told them:"Hey Malia, hey Natasha, let's just go to the Internet: you have got there quite an interesting Open Letter!".
Of course my letter could have been more aggressive, but I deliberately "watered it down" in order to avoid to traumatize my young recipients, I mean all the actual recipients of that letter: young people in America and everywhere who are continuously manipulated by every kind of cynicism and propaganda. Indeed, when I see those young boys and girls spreading throughout the streets of New York, as well as of Madrid, Milan, Athens or Frankfurt, protesting against the economic crisis, I just say to myself "what a shame that those protesters think first of their own comfort, and so little to that of others, letting true criminals go and destroy the most advanced land in Africa with the highest income per capita?".
But why did the "Occupy Wall Street" activists not gather eight months ago in front of the White House, of the so called United Nations, CNN or Fox News, and tell the whole world: "No more colonial wars in our names?"
You may now understand that I have no confidence at all in the Spanish "Indignados" nor in "Occupy Wall Street" among other activists, because their protest seems to be just driven by selfishness and disregard for the suffering of others: in Irak, Afghanistan or Libya, for example.
Vous avez compris ? Le plus mauvais classement que j'aie repéré de mon courrier à Malia et Natasha Obama est une présence en page 6 (à raison d'une dizaine d'items par page), sur plusieurs centaines de milliers d'items, à partir de trois mots-clés (malia, natasha, obama) jusqu'à 2.400.000 items le 15 octobre à partir de quatre mots-clés (malia, natasha, obama, libya) ; mais il est vrai que l'agression coloniale en Libye était au centre des préoccupations de la grande presse.
Le fait est que lors de ma dernière visite sur Google, mon courrier était affiché en première page.
Mais ce n'est pas ce classement qui m'intéresse, mais ce qu'il sous-entend : que ce courrier a été lu par pas mal de monde et qu'il continue d'être lu, puisque son classement s'est amélioré, alors même que je ne bénéficie d'aucune publicité ! Mon texte s'est même retrouvé mieux classé que le courrier que Barack Obama a adressé lui-même à ses filles ! Incroyable, non ?
J'en déduis qu'à moins d'avoir été enfermées dans un cloaque ou de s'être vu interdire tout accès à un ordinateur, si les filles Obama ont eu la simple curiosité d'inspecter le moteur de recherche pour s'enquérir de ce qu'on pouvait bien raconter sur elles sur l'Internet, il est à peu près certain qu'en moins d'un quart d'heure de recherche, elles ne pouvaient que tomber sur mon courrier, elles voire des amis ou des parents, peut-être même des camarades d'école, qui seraient venus leur dire : "Hé, Malia, hé, Natasha, jetez donc un coup d'oeil sur ce intéressant courrier qui vous est adressé sur Internet !".
Ce texte aurait pu être plus agressif, certes ; mais je l'ai volontairement édulcoré pour ne pas traumatiser ses destinataires, lesquels ne se résument pas aux filles du président américain ! En effet, quand on voit des garçons et des filles se répandre dans les rues de New York, mais aussi de Madrid ou de Milan, d'Athènes ou de Francfort, protestant contre la Bourse et la crise économique, je me dis "quel dommage que ces protestataires pensent d'abord à leur propre confort, et si peu à celui des autres ? Mais pourquoi diable ne sont-ils pas descendus dans la rue, il y a huit mois, pour dire à leurs misérables dirigeants : "Aucune guerre coloniale en notre nom ?"."
Vous avez compris que je n'ai aucune confiance envers les soi-disant "Indignados" espagnols pas plus qu'envers le mouvement "Occupy Wall Street" ou ses alter ego en Grèce et ailleurs, eux dont la protestation n'est mue que par l'égoisme et le mépris de la souffrance des autres, que ce soit en Irak, en Afghanistan ou en Libye.
By the way, memento...
1. Libya before Gaddafi - La Libye avant Kadhafi
2. Libya under Gaddafi's rule - La Libye sous Kadhafi
3. The Libya that some criminals of the international UNATO-Mafia are dreaming of - La Libye telle qu'en rêvent quelques criminels de l'internationale mafieuse autour de l'ONU-OTAN