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dimanche 22 septembre 2013

Vers la fin de l'ONU, cette escroquerie ?



Un article paru récemment sur le site PressTV soulève une question qui ne va pas manquer d'agiter les esprits dans les temps à venir, vu l'évolution de l'ONU, devenue outil de domination néo-coloniale en violation de ses propres statuts, lesquels prévoyaient expressément le règlement pacifique de tous les conflits.

Cet article pose expressément la question de l'utilité de l'ONU au vu de développements récents.

Comme il n'est pas long, je vous l'ai traduit ci-dessous.


Le porte-parole de la mission de l'Iran auprès de l'ONU a déclaré que toute intervention militaire potentielle par les Etats-Unis en Syrie était contraire à la Charte des Nations Unies et portait atteinte aux valeurs de l'instance internationale. 
Dans une lettre au quotidien américain The Washington Post, ce vendredi, le chef du bureau de presse de la mission de l'Iran auprès des Nations Unies, à New York, Alireza Miryousefi, a rappelé que l'article 2 de la Charte des Nations Unies  interdisait à tous les Etats membres "toute menace ou utilisation de la force contre les autres Etats membres".
"Dans les débats actuels concernant l'autorisation d'une intervention militaire contre la Syrie, il y a naturellement un grand scepticisme à la fois sur la légitimité et sur la légalité d'un processus aussi désastreux", a écrit Miryousefi.
Miryousefi ajoute que les USA ont ignoré un avertissement de Téhéran, communiqué via un canal suisse par le ministère des Affaires étrangères iranien, il y a neuf mois, que des armes chimiques étaient passées en contrebande à des militants syriens. 
Le responsable iranien a également souligné qu'une éventuelle intervention militaire en Syrie serait préjudiciable aux négociations nucléaires multilatérales avec l'Iran car elle nuirait à une solution gagnant-gagnant recherchée par Téhéran. 
"Du point de vue de l'Iran, l'aventurisme militaire enverra un message clair au reste du monde que nous vivons encore dans une époque pré-moderne et que toutes les plus belles réussites de la Charte des Nations Unies et les valeurs de modernité et de civilisation maintes fois proférées n'ont aucune pertinence", a ajouté Miryousefi.

La rhétorique de guerre contre la Syrie a d'abord pris de l'ampleur, le 21 Août, lorsque des militants opérant à l'intérieur du pays ainsi que l'opposition syrienne soutenue par l'étranger ont affirmé que plus d'un millier de personnes avaient été tuées dans une attaque chimique du gouvernement sur les bastions rebelles de la banlieue de Damas. 
Le gouvernement syrien a catégoriquement rejeté cette allégation, affirmant que les insurgés avaient mis en scène cet attentat pour provoquer une intervention militaire.

Moralité : les pays non alignés (Afrique, Asie, Amérique latine, Océanie hormis l'Australie et la Nouvelle-Zélande) devraient sérieusement commencer à se poser des questions sur ce machin onusien qui mobilise des milliers de bureaucrates de la diplomatie pour un budget gigantesque et une utilité nulle.

Sortir de l'ONU maintenant. Ça nous fera des économies !

lundi 16 septembre 2013

La Syrie victime de crimes contre l'Humanité. Crimes against Humanity in Syria



J'ai déjà eu l'occasion de poser la question par le passé et je la repose une fois de plus : que savaient Obama, Cameron, Hollande, Fabius... sur l'imminence d'une attaque au gaz contre des quartiers proches de Damas et sur l'existence d'autres attaques au gaz ailleurs en Syrie ? 

Il paraît que, dans leur grande magnanimité, les "grands de ce monde", rangés autour de leur maître américain, ont renoncé à toute frappe militaire en Syrie, du moins pour le moment.

Il faut appeler ça de la grandeur d'âme !

En ce qui me concerne, les gesticulations des Américains et de leurs larbins européens, turcs ou arabes ne présentent que peu d'intérêt. Le vrai problème est ailleurs, à savoir...

Ici...



Les deux images ci-dessus montreraient des femmes et des enfants capturés et pris en otages en Syrie, près de la ville de Lattaquié, c'est en tout cas ce qui ressort des titres et de certains messages visibles. Et si cet homme se masque le visage c'est parce que c'est un preneur d'otages et un mercenaire de ceux qu'Obama et sa clique soutiennent et encouragent en Syrie.

À lui seul, le kidnapping de ces femmes et enfants par des mercenaires financés et soutenus par l'OBAMAFIA constituerait un crime d'une exceptionnelle gravité. Mais il y a plus grave, si j'ose dire.

Question : les enfants visibles plus haut seraient-ils les mêmes que ceux visibles ci-dessous ? C'est en tout cas une thèse qui se répand toujours un peu plus sur l'Internet.





Enlevés d'abord, puis massacrés de sang froid par des monstres dont on ne voit que le bas des pantalons !

Et maintenant, imaginez une seule seconde que les petites victimes gazées à Al-Ghouta soient les mêmes que ceux enlevés à Lattaquié... par les mercenaires stipendiés par Obama and Co.

Nous aurions là une abomination digne seulement d'Hitler ou de Staline, et qui se serait déroulée quasiment sous nos yeux, et dont les sponsors et financiers sont connus.

D'où la question essentielle : 

Que savaient-ils des préparatifs d'une attaque chimique sur Al-Ghouta ?




Maintenant, les inspecteurs de l'ONU sont dans l'obligation d'aller au bout de leurs investigations, qui devraient les conduire à rencontrer des parents d'enfants éventuellement kidnappés à Lattaquié, mais aussi des populations d'Al Ghouta, la question étant : où étaient passés les parents de ces enfants ?

Et comme preuve que ceux qui en parlent ne sont pas tous des cons, lisez ce blog (en allemand, mais vous pouvez utiliser un traducteur en ligne) : Medien-Lügen (les mensonges des médias).

Un crime d'une exceptionnelle gravité !

Voilà qui devrait nous mener tout droit vers un nouveau tribunal de Nuremberg, mais même en l'absence d'une telle instance, nous devrions pouvoir juger ces criminels nous-mêmes.


Sources :  1  -  2


mercredi 11 septembre 2013

Le 11 septembre et la connerie des grands de ce monde. The so-called world leaders' bullshit


11 septembre 1973 - 11 septembre 2001 - 11 septembre 2013

À votre avis, de laquelle des deux premières dates va-t-on se souvenir le plus aujourd'hui ? Et comment expliquer que les Etats-Unis se retrouvent à chaque fois impliqués dans ces deux évènements ? Et où doit-on mettre le curseur entre ce qui est odieux et ce qui est... odieux ?

Pourquoi je pose la question ? Parce que je viens de voir les images des commémorations de "Nine-Eleven" aux Etats-Unis... Je veux bien avoir une pensée pour les victimes du 11 septembre 2001, mais, contrairement à la tartuferie ambiante, moi, je ne hiérarchise pas la douleur. 

Rappelons simplement que, depuis le 11 septembre 2001, des milliers d'attaques d'hélicoptères ou de drones américains et occidentaux ont massacré un paquet de citoyens irakiens, afghans, pakistanais, libyens...

Et voilà que quelques psychopathes, la main sur le coeur, les mêmes qui versent des larmes de crocodile et font mine de s'apitoyer sur 'Nine Eleven', sont déjà en train de se demander qui ils vont pouvoir massacrer à coups de missiles dans les prochaines semaines.

Et pourquoi veulent-ils se livrer à cette nouvelle boucherie, allez-vous me demander ?

Parce que "le régime syrien ne respecterait pas ses obligations internationales" (sic.)

Et c'est là que moi, dès le lendemain de la fameuse attaque au gaz (21 août) près de Damas, je suis allé regarder l'état du droit international en la matière. Et il m'a fallu moins d'une minute pour dénicher le document, lequel, dans sa version française, commence ainsi :

CONVENTION SUR LES ARMES CHIMIQUES

Convention sur l'interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l'emploi des armes chimiques et sur leur destruction


Traité multilatéral interdisant de mettre au point, de fabriquer, d'acquérir, de stocker, de conserver, de transférer ou d'employer des armes chimiques, ouvert à la signature à Paris, le 13 janvier 1993, après la conclusion des négociations au sein de la Conférence du désarmement.
La Convention est entrée en vigueur le 29 avril 1997, 180 jours après le dépôt du 65e instrument de ratification.
Le Secrétaire général de l'ONU est le dépositaire de la Convention...


Et, bien évidemment, on va chercher la liste des pays (Etats) ayant signé, voire ratifié la convention en question, laquelle leur est, par conséquent, opposable. Et, comme dirait Monsieur de la Palisse, ladite convention ne saurait être opposable à un Etat non signataire et, a fortiori, non ratificateur.

Et de R à T, on a quelque chose comme ça :



Vous avez compris ?

Que la Syrie n'était pas membre de la Convention sur les armes chimiques ?

Question : comment contraint-on un sujet de droit international à respecter un traité auquel il n'a pas souscrit ? Il s'agit là d'une question relevant de la première année d'études de droit à l'université.

Alors, expliquez-moi, chers amis internautes, le tombereau de conneries proférées depuis quelques semaines par un certain nombre de crétins, d'abrutis et d'analphabètes à propos d'un crime international que la Syrie ne saurait avoir commis pour la bonne raison qu'elle n'est pas partie au traité le sanctionnant.

Expliquez moi aussi pourquoi, parmi ces abrutis et autres analphabètes, on trouve des "monsieur le président" qui nous abreuvent, jour après jour, de monceaux de conneries qui en disent long sur leur bêtise, à moins qu'il ne s'agisse d'autre chose...

Expliquez-moi enfin comment un juriste, ancien de Harvard, en est arrivé à humilier son ancienne université en affirmant de manière aussi grossière sa méconnaissance du droit international ! Et pourquoi diable les anciens et actuels étudiants et professeurs de Harvard laissent-ils, sans réagir, cet individu humilier leur prestigieuse université ?

Mais ce n'est pas tout : dès lors que nous avons deux parties en présence, si l'Etat syrien ne saurait se voir opposer une convention à laquelle il n'est pas partie, il en va tout autrement des pays soutenant les mercenaires étrangers combattus par l'armée régulière syrienne. 

Le fait est que les parrains occidentaux des mercenaires opérant en Syrie ont signé et ratifié la fameuse convention. Ce qui devient particulièrement intéressant, voire passionnant, dans l'hypothèse d'une attaque au gaz par les djihadistes hystériques opérant en Syrie.

Et dans le cas d'une confirmation de cette hypothèse, il sera difficile de séparer les marionnettes de leurs manipulateurs.

Parce que ce que j'ai compris, en tout cas, c'est que l'insistance des gangsters internationaux qu'on appelle "Monsieur le Président" à n'envisager comme auteur de l'attaque au gaz que le seul régime syrien traduit bien leur implication personnelle auprès des mercenaires djihadistes d'Al Qaeda opérant en Syrie.

Qu'est-ce qu'il a dit déjà, le larbin de l'ONU ? Crime contre l'Humanité ?

Ça devrait nous faire un nouveau Tribunal de Nuremberg pour juger une clique mafieuse internationale et quelques "Monsieur le Président" qui auront le plus grand mal à échapper à des procédures d'impeachment !


(Re)lire : PressTV




lundi 2 septembre 2013

Gaz sarin en Syrie. Sarin gas in Syria. Ban ki Moon's involvement


Question n°1 : que savait Ban Ki Moon de l'imminence d'une attaque au gaz dans la banlieue de Damas ?

Question annexe : pourquoi les enquêteurs de l'ONU sont-ils allés à Damas ?

Résumé de la situation : Carla del Ponte, que l'on n'a pas besoin de présenter, affirme publiquement que les "rebelles" syriens se sont probablement servis de l'arme chimique en Syrie. 

Ces déclarations ne trouvent pas de confirmation officielle. Toujours est-il qu'après de longues transactions, la Syrie et l'ONU se mettent d'accord sur la visite d'enquêteurs onusiens sur les sites ayant apparemment fait l'objet d'attaques chimiques. Ce périple aurait été prévu pour deux semaines.

Les enquêteurs arrivent en Syrie le 18 août 2013. Mais à peine sont-ils posés que, le 21 août 2013, une attaque chimique présumée vise la zone de Al-Goutha, près de Damas.

Or que vont faire les enquêteurs de l'ONU ? Ils se rendent sur le site près de Damas pour y effectuer des prélèvements, tandis que la propagande des pays soutiens et sponsors des "rebelles" appelle à des frappes contre le régime. Les enquêteurs onusiens quittent la Syrie le 31 août 2013.

Pour ma part, je m'interroge : ces enquêteurs se sont-ils contentés d'enquêter sur la banlieue de Damas, et dans ce cas, que sont-ils venus faire en Syrie, étant entendu qu'ils n'étaient pas censés savoir qu'il y aurait une attaque chimique à Al-Ghouta ?

Et voilà que je lis ceci sur un site en ligne :

Mr Nesirky declined to say when the results might be in, saying "We are not giving a timeline."

UN spokesman Martin Nesirky said that Secretary-General Ban Ki-moon spoke with the head of the team, Ake Sellstrom, on Sunday and asked him to accelerate the process.
Mr Nesirky also said that two Syrian government officials are observing the process as mandated by the guidelines that safeguard the samples' chain of custody.
The team collected samples from sites of an alleged chemical weapons attack on Aug. 21. They will be sent Monday to laboratories around Europe to check them for traces of poison gas.

Je traduis :
M. Nesirky a refusé de dire quand les résultats pourraient être livrés, en déclarant : "Nous ne communiquerons aucun emploi du temps."
Le porte-parole de l'ONU, Martin Nesirky a déclaré que le Secrétaire général Ban Ki-moon s'est entretenu avec le chef de l'équipe, Ake Sellstrom, ce dimanche, et lui a demandé d'accélérer le processus.
M. Nesirky a également déclaré que deux fonctionnaires du gouvernement syrien observent le processus en tant que mandatés par les directives qui protègent la chaîne d'exploitation des   échantillons.
L'équipe a recueilli des échantillons provenant des sites d'une attaque présumée aux armes chimiques intervenue le 21 août. Les échantillons seront envoyés lundi à des laboratoires à travers l'Europe pour y déceler des traces de gaz toxiques.

Voilà qui me laisse pantois... Vous avez compris ?
Que l'équipe des enquêteurs onusiens s'est bornée à recueillir des échantillons sur les sites de la dernière attaque présumée chimique près de Damas ? Ce qui veut dire qu'elle n'a en rien appliqué le programme pour lequel elle était venue en Syrie ?
D'où une nouvelle question : qu'est-ce que ces enquêteurs sont allés faire en Syrie ?
Parce qu'il y a du nouveau, si j'en crois cet entrefilet, selon lequel un officiel de l'ONU admet que le secrétaire général aurait demandé aux enquêteurs d'accélérer la procédure...
Question : qui est Ban ki Moon pour intervenir dans un protocole technique qui n'est pas de sa compétence ?
Question subsidiaire : que cherchait Ban ki Moon en envoyant ces enquêteurs en Syrie et que devient le programme d'enquête sur les sites que le groupe onusien était censé inspecter ?
Autre question subsidiaire : que savait Ban Ki Moon de l'imminence d'une attaque chimique près de Damas ?
Il se trouve simplement que j'ai toujours estimé que Ban ki Moon était un larbin peu digne de foi, dont les "talents" se sont révélés notamment lors des agressions coloniales pilotées par l'ONU en Côte d'Ivoire (une affaire d'élections nationales, donc relevant strictement du droit intérieur à ce pays) et en Libye (même chose : aucun trouble de nature internationale n'était en question ici). C'est dire si j'éprouve le plus vif scepticisme à voir ce même Ban Ki Moon envoyer des enquêteurs à Damas pour une mission précise et les retirer du pays AVANT même qu'ils ne soient allés au bout de leur mission, le tout pour les presser de produire leur rapport le plus rapidement possible, on devine à la demande de qui ?
Alors imaginons, une seconde, que Ban Ki Moon ait été prévenu d'une attaque imminente au gaz près de Damas, et qu'on lui ait demandé de positionner ses enquêteurs exprès à Damas, avec pour projet de ne surtout pas s'intéresser à de précédentes attaques au gaz - les mêmes que Carla del Ponte attribuait aux "rebelles".
Pour ma part, j'ai toujours pensé que l'attaque du 21 août 2013 n'avait pas seulement pour but de faire peser les soupçons sur le régime Assad, mais surtout de détourner l'attention des précédentes attaques évoquées par Carla del Ponte.
Ce qui permet aux représentants de l'OBAMAFIA de dénoncer l'acte odieux et intolérable qui serait intervenu près de Damas, sans jamais évoquer les probables attaques chimiques intervenues ailleurs en Syrie.
Car c'est là que réside le piment de la chose : s'il est avéré que des attaques au gaz ont précédé celle présumée du 21 août, comment expliquer que les sponsors des "rebelles" ne mettent en cause le gouvernent syrien que pour cette dernière attaque ?????
À cela, il y a forcément une explication !
L'explication ? En se focalisant sur cette seule attaque (cf. "this attack" ; revoyez le discours de John Kerry que j'analysais tantôt...") chimique présumée (21 août 2013), l'OBAMAFIA reconnaît explicitement que le régime de Bachar el Assad n'est en rien responsable des attaques chimiques présumées  intervenues AVANT le 21 août 2013.
Le reste ? 
Une escroquerie de grande envergure ourdie par des mafieux, avec, une fois de plus, la complicité de l'ONU.
Il nous reste Carla del Ponte, qui va devoir s'expliquer sur ses allusions antérieures sur les attaques chimiques des rebelles, et surtout qui va devoir poursuivre son travail sur le terrain, en lieu et place des guignols de l'ONU.
Il reste aussi aux pays non alignés voire non colonisés une autre option : quitter définitivement l'ONU et laisser ce machin entre les mains des mafieux qui l'ont créé.
  
Lire :  1 -  2
Les services secrets américains et russes ont mené des tests - indépendants - sur des échantillons prélevés dans l'environnement. Selon leurs conclusions, du gaz sarin -redoutable agent neurotoxique- aurait par exemple été utilisé le 19 mars dernier, à Khan Al-Assal, pendant une bataille. Cette donnée mise à part, les deux pays sont rarement d'accord. Les Russes accusent les rebelles syriens d'avoir perpétré cette attaque non conventionnelle dans cette banlieue d'Alep; pour les Américains, les victimes de l'arme chimique ont été touchées par leur propre camp (à savoir les forces de Bachar el-Assad).
(...)
En avril dernier, Ban Ki-moon a déclaré que l'enquête ne pourrait être jugée crédible que si l'équipe bénéficiait d'un accès «sans limite» aux sites faisant l'objet d'allégations d'utilisation d'armes chimiques. Mais selon des diplomates du Conseil de sécurité, l'ONU a, depuis, cédé sur ce point. Sellstrom estime que dans la majorité des cas, les allégations d'utilisation d'armes chimiques sont trop peu convaincantes -ou que les preuves ne sont pas assez récentes- pour justifier une enquête à part entière. Aussi a-t-il décidé de se focaliser sur trois cas bien précis. La piste y serait plus fraîche; les preuves, plus solides. L'ONU a reconnu qu'elle enquêterait sur les évènements du 19 mars, survenu dans la banlieue d'Alep -mais elle n'a pas dévoilé l'emplacement des deux autres sites.

(...) Courrier des lecteurs...
Le 31 Mai dernier, la police turque a appréhendé une bande de terroristes d'Al Nousra dans la ville Turque d'Adana en possession de 2 kg de gaz sarin. Ils s'apprêtaient à attaquer la base d'Incirlik. Le gouvernement turc, qui continue à soutenir énergiquement Al Nousra - même avec de l'artillerie quand il s'agit des massacres contre les Kurdes perpétrées par celui-ci sur la frontières nord de la Syrie - n'a aucune raison de mentir à propos de cette attaque chimique terroriste évitée de justesse.
On se demande d'ailleurs ce qui l'a poussée à dire la vérité à Adana quand il a bel et bien menti sur l'attaque d'Al Nousra à la voiture piégée contre la ville de Reyhanli, qui a fait plus de 40 morts, ainsi que sur le grand nombre de voitures piégées d'Al Nousra qui ont été interceptées avant d'atteindre leurs cibles.
Les preuves de l'attaque au gaz sarin contre Khan Al-Assal par les terroristes d'Al Nousra ont été présentées à l'ONU par la Russie. A la fin Juillet, l'ONU a décide d'y envoyer une équipe d'enquêteurs. Le 27 Juillet, un autre groupe terroriste lié à Al Qaida a attaqué Khan Al-Assal avec des armes lourdes et y a massacré 123 personnes, la plupart civiles, dont il a brulé les dépouilles, éliminant du même coup les témoins et les traces biologiques de l'attaque au sarin.
Ces faits révélateurs sur les crimes à l'arme chimique des alliés terroristes de la France ne figurent dans aucun journal français, bien que l'attaque manqué d'Adana ait été couverte par les médias américains, les États-Unis ayant rompu son partenariat avec Al Qaida après le désastre de Benghazi. L'écran de fumée médiatique brouille les esprits en France au sujet de la Syrie.


Lire aussi : leparisien (21.08.2013)

Une dizaine d'experts onusiens se trouvent déjà sur le territoire syrien depuis dimanche dernier, chargés d'enquêter sur l'usage d'armes chimiques dans la guerre qui oppose forces loyalistes et factions rebelles depuis 2011, et ce avec l'accord du régime qui assure n'y avoir jamais eu recours et n'avoir rien à cacher. Mais ces enquêteurs ne sont actuellement pas autorisés à mener leurs investigations que sur trois sites, dont la région de Damas ne fait pas partie. L'ONU a néanmoins fait part de sa «détermination» à mener à bien cette nouvelle enquête et le chef des experts sur place, le Suédois Ake Sellstroem, a annoncé qu'il était actuellement «en discussion» avec les autorités syriennes.

Post Scriptum


Bon, je vais peut-être me répéter mais je ne suis pas vraiment  un forcené de l'auto-contemplation, puisque je peux passer des mois sans consulter un seul de mes blogs. Mais enfin, bravo à ceux qui trouvent néanmoins quelque intérêt à ma prose... Voyez ci-dessous :




Date : 3 septembre 2013 au matin. J'ai la curiosité de taper quelques mots-clés dans un moteur de recherche bien connu, et voilà ce que je découvre, à savoir que, sur 1.2 million de réponses, je suis positionné sur les deux premières pages, parmi les Huffington Post, Libération, Nouvel Observateur, Le Point... et autres sites de grands médias. 

Je sais bien que le "page-ranking", ça va, ça vient, en fonction des mots-clés et de l'actualité. Il se trouve simplement que je ne paie pas un centime pour me faire classer ! De même que je n'affiche aucun compteur de visites car je trouve ça débile : c'est comme si MacDonalds prétendait être un meilleur restaurant que Boccuse, tout simplement parce qu'il aurait plus de client ! 

Voilà en tout cas qui vous rend tout à fait humble, mais surtout, vous oblige à faire preuve de rigueur dans ce que vous osez présenter à un public aussi nombreux.

Ben encore bravo, messieurs-mesdames les internautes, et surtout, ne nous laissons plus couillonner comme au temps jadis des Staline et autre Goebbels !