Translate

samedi 1 octobre 2011

Newspaper El Pais in Libya: how the old media are facing the Internet revolution. Les vieux média face à la révolution Internet. Cómo los antiguos medios se enfrentan a la revolución de Internet. Wie die alten Medien der Internet-Revolution gegenüberstehen

L'oeil était dans la tombe et regardait Caïn. (La Conscience,  Victor Hugo) 

Libya. Parece que algunas personas de la antigua prensa comienzan a tener escrúpulos - que se conoce: "El ojo estaba en la tumba y miró a Caín". (La Conciencia, Victor Hugo) - cuando se considera el presente documento.

Libya. Apparently some people of the ancient press are going to have some scruples - you know what?: "The eye was in the tomb and stared at Cain." (Conscience, Victor Hugo) – according to the coming paper.

Libyen. Offenbar sind einige Leute von der alten Presse dabei, Skrupel zu bekommen – Wie es hieß: "Das Auge war im Grab und starrte auf Kain." (Das Gewissen, Victor Hugo) -, wie man es aus dem kommenden Text herausnehmen kann.

 El País (...dot...com !)



"Never seen a dirtier war.
The night bombings terrorize the civilian population in Libya."

Sirte, Gaddafi's hometown, has a reputation of being a hotbed of gadafistas, people who during the 42 years of the previous regime saw a small coastal town become a prosperous city of 100,000 inhabitants, governed by the tribe of the Gadafas. Now, at the siege of the rebels and the NATO bombings, hundreds of families are fleeing Sirte being escorted by the rebels themselves. The landscape they alledge to let behind them can be scary.

"All large buildings have been virtually destroyed," said one refugee. "I hadn’t seen wars dirtier than this one," complained the Libyan Alderramán Sami of Palestinian origin. "The rebels have been fighting since eleven in the morning to seven o'clock. But the worst are the NATO bombings, which often occur at night from eleven. And they shoot at any building. Two days ago they have not stopped throwing bombs for six hours. I have seen children as women, men and animals die... I took my family and put them in a basement, and so we could escape from there. There is no light, people have hardly got food... In the last six months about three thousand people may have died in Sirte."

"There is only one hospital, but there are hardly drugs available," complained another father. "Those who decided to remain in the city are ready to die and fight to the death," said another refugee. Some of the fugitives did not hesitate to tell reporters that they believed in Gaddafi, Gaddafi perhaps should have done some renovations, but they preferred him instead of those who were currently governing the country. None of the respondents said they had seen Muammar Gaddafi or any of his children.

Rakhine Abdul, 29, son of Sami Alderramán, asked worrying about the situation at Tripoli. "We have friends and relatives there. But the problem is not just me. With me are my wife and two daughters. And along with us there are three families, my parents and siblings. In total we are 18 people. Where do you put a 18 people family?" His whole desire was to arrive before nightfall in Tripoli in order to avoid check-points. "Luckily I've taken my kids from here. I don’t know how long it will take to forget what we have seen and heard, but at least we managed to escape." The convoy of refugees was guarded at all times by the rebels, who provided them with food and water. "Now they are pretending to treat us well, but when all this will be finished, they will bring us people of Sirte the bill," complained another resident of Gaddafi's hometown.

The refugees took all the belongings they could stack into their cars : mattresses, papers, clothes... They had spent the night in some apartments of Sirte without electricity for two hours, near the town of Tahuerga, and now they were traveling under monitoring and protection at the same time. Protected from anyone who would take revenge on them. And because the militiamen and the rebels didn’t quite trust them. "We found bombs in backpacks carried by children and women," said Ali Said Ali, a 29-year rebel guarding the refugee transit of Sirte.  Some residents of Tahuerga, a municipality located hal an hour from Misrata, were not even able to take their belongings, as those of Sirte did. Some of them fled and others were even persecuted. "Those who are black and from Tahuerga get directly killed," said an exresident of Sirte yesterday.

Some rebels in the area argue that those of Tahuerga were involved in the siege of Misrata with the gadafist troops during the months of April and May. And many women got raped. "The worst thing was that they recorded it on their phones," Ali Said Ali said. "There have not been many people who committed those crimes, but as people have made records of it, everything got bigger. They were seen laughing and dancing in the videos." But whether they exist or not, these videos are not the most important thing. Wether it is true or false that bombs have been discovered in the backpacks of children does not seem to be decisive. The worst thing is that hate has spread all over and that any rumor serves to justify it.


"Je n'avais pas vu de guerre plus sale.  
Les bombardements nocturnes terrorisent les populations civiles en Libye." 

Syrte, ville natale de Kadhafi, a la réputation d’être un foyer de kadhafistes, une ville qui, durant 42 années du régime précédent avait commencé comme une petite bourgade côtière devenue ville prospère de 100.000 habitants, régie par la tribu des Gadafas . Maintenant, face au siège des rebelles et aux bombardements de l'OTAN, des centaines de familles fuient Syrte, escortées par les rebelles eux-mêmes. Le spectacle qu’ils disent  laisser derrière eux fait froid dans le dos. 

"Pratiquement tous les grands bâtiments ont été détruits", a déclaré un réfugié. "Je n'avais pas vu de guerre plus sale", s'est plaint le libyen Alderramán Sami, d'origine palestinienne. "Les rebelles se battent de onze heures du matin à sept heures du soir. Mais le pire, ce sont les bombardements de l'OTAN, qui se produisent souvent pendant la nuit à partir de onze heures. Ils tirent sur n'importe quel bâtiment. Il y a deux jours, ils n'ont pas arrêté de lancer des bombes pendant six heures. J'ai vu mourir des enfants, des femmes, des hommes et même des animaux... J'ai emmené ma famille et l'ai mise dans un sous-sol, et c'est une chance que nous ayons pu sortir de là. Il n'y a pas de lumière, on trouve à peine à manger... Au cours des six derniers mois, il se peut qu'environ trois mille personnes soient mortes à Syrte.".

"Il n'ya qu'un seul hôpital, mais il manque de médicaments", se plaint un autre père de famille. "Ceux qui ont décidé de rester sont prêts à mourir et à se battre jusqu'à la mort", dit un autre réfugié. Quelques-uns des fugitifs n'ont pas hésité à dire aux journalistes qu'ils croyaient en Kadhafi, que peut-être Kadhafi devrait effectuer quelques rénovations, mais ils lui préféraient ceux qui gouvernaient le pays actuellement. Aucun des témoins ne dit avoir aperçu Mouammar Kadhafi ni l'un de ses fils. 

Abdul Rahin, 29 ans, fils de Sami Alderramán, s'est interrogé avec inquiétude sur la situation à Tripoli. "Nous avons des amis et des parents là-bas. Mais le problème n'est pas seulement moi. Avec moi, il y a mon épouse et deux filles. Et avec nous, trois familles, mes parents et frères et sœurs. Au total, nous sommes 18 personnes. Où allez-vous mettre une famille de 18 personnes ?". Son seul désir était d'arriver avant la nuit à Tripoli pour éviter les contrôles. "Heureusement que j'ai sorti mes enfants de là-bas. Je ne sais pas combien de temps il faudra pour oublier ce qu'ils ont vu et entendu, mais au moins il en sont sortis." Le convoi de réfugiés a été escorté tout le temps par les rebelles, qui ont fourni de la nourriture et de l'eau. "Maintenant, ils font semblant de bien nous traiter, mais quand tout cela sera fini, ils ne manqueront pas de présenter la facture aux gens de Syrte", s'est plaint un autre habitant de la ville natale de Kadhafi. 

Les réfugiés ont pris tout ce qu'ils pouvaient pour l'empiler dans leurs voitures: matelas, papiers, vêtements ... Ils avaient passé la nuit dans certains appartements de Syrte, sans électricité, près de la ville de Tahuerga, et se déplacent désormais, surveillés et protégés au même moment. Protégés de toute personne qui se vengeraient sur eux. Et parce que les miliciens rebelles qui les gardent n'avaient pas assez confiance en eux. "Nous avons trouvé des bombes dans des sacs à dos transportés par des enfants et des femmes", a déclaré Ali Said Ali, un milicien rebelle de 29 ans, surveillant le site de réfugiés de Syrte. Certains habitants de Tahuerga, une ville située à une demi-heure de Misrata, n'ont même été en mesure de prendre leurs biens, contrairement à ceux de Syrte. Certains ont fui et d'autres allaient même être persécutés. "Ceux qui sont noirs et viennent de Tahuerga étaient simplement tués", a déclaré un ex-résident de Syrte. 

Certains rebelles affirment que les gens de Tahuerga étaient impliqués dans le siège de Misrata, avec les troupes kadhafistes, pendant les mois d'avril et de mai. Et que de nombreuses femmes ont été violées. "Le pire, c'est qu'ils ont enregistré les faits sur leurs téléphones", a déclaré Ali Said Ali. "Il n'y a pas eu beaucoup de gens pour commettre ces crimes, et mais comme ils ont fait des enregistrements, tout a été aggravé. Des gens ont été vus en train de rire et de danser dans les vidéos." Que ces vidéos existent ou non n'est pas le plus important. Que ce soit  un mensonge ou la vérité, que des bombes aient été découvertes dans les sacs à dos des enfants, ne semble pas décisif. Le pire, c'est que la haine se soit répandue et que n'importe quelle rumeur serve à la justifier.

Meanwhile, all the news hidden by the ancient press, all the pictures of abominations committed by the Western Einsatzgruppen in Libya are available on the Internet. And that is another reason why Obama and his servants - all those politicians of the last century and contemporaries of Goebbels - are going to lose this war.

En attendant, toutes les informations non révélées par la vieille presse, toutes les images des abominations commises en Libye par les Einsatzgruppen de l'Occident sont disponibles sur Internet. Et c'est aussi une des raisons pour lesquelles Obama et ses supplétifs - tous ces politiciens du siècle dernier, contemporains de Goebbels - sont partis pour perdre cette guerre.

Mittlerweile stehen alle von den alten Medien versteckten Informationen und alle Bilder der  Greueltaten der westlichen Einsatzgruppen in Libyen auf dem Internet zur Verfügung. Und es ist auch ein Grund dazu, warum Obama und seine Handlanger - all jene Politiker des vergangenen Jahrhunderts und Zeitgenossen von Goebbels - diesen Krieg nur verlieren können.

Mientras tanto, todas las noticias ocultas por la prensa antigua, todas las fotografías de las abominaciones cometidas por los Einsatzgruppen occidentales en Libia están disponibles en el Internet. Y eso es una razón por la que Obama y sus secuaces - todos esos políticos del siglo pasado y contemporáneos de Goebbels -  sólo pueden perder esta guerra.


Links - Enlaces01  -  02  03  -  04  -  05  -  06