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mardi 6 mars 2012

Négrier un jour... Slave trader one day...

Plus intéressante que la lecture barbante d'une presse inepte et indigeste ? L'exploration de la gigantesque bibliothèque mondiale. Ci-dessous, un article déniché sur le site (désaffecté) LesOgres, sous réserve de non désactivation du lien...

Observation : ce qu'il est convenu d'appeler la science historique repose, comme toute science, non pas sur des incantations, des présupposés et des anathèmes, mais sur des faits avérés, donc incontestables. Et sur ce plan, la réalité de la traite des Noirs comme crime contre l'Humanité n'est pas discutable. 


Les Juifs esclavagistes Radhanites


Les Radhanites ou Radanites (en hébreu, רדהני / Radhani (singulier) ou רדהנים / Radhanim (pluriel) ; en arabe, الرذنية / ar-Raðaniyya) étaient des marchands juifs du Haut Moyen Âge. Ils dominèrent le commerce entre les mondes chrétien et musulman entre 600 et 1000 de l’ère chrétienne.
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Ces marchands parlent arabe, persan, grec [byzantin], franc, espagnol et slave. Ils voyagent d’ouest en est et d’est en ouest, partiellement sur terre, partiellement sur mer. Ils transportent depuis l’occident des eunuques, des femmes réduites en esclavage, des garçons, des soieries, des castors, des martes et d’autres fourrures, et des épées.
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Plusieurs étymologies ont été suggérées pour le mot Radhanite et pour l’origine de ces marchands juifs. La première, plus ancienne, considère que les Radhanites sont des descendants de juifs installés en France durant l’Antiquité, tandis que les défenseurs de la seconde pensent que le centre de leur activité était en Orient (Irak ou Perse).

Le peuplement juif de l’Europe occidentale fut probablement le fait de marchands qui auraient suivi les légions romaines. Ils établirent des comptoirs dans les principaux centres commerciaux de l’empire : ports, carrefours routiers, villes fluviales et marchés. À propos de la présence de colonies juives dans tout l’empire, en Occident et en Orient, le géographe grec Strabon écrivit ainsi : « Il n’est pas aisé de trouver un endroit sur la terre qui n’ait reçu cette race. » Les Juifs bénéficiaient de nombreux privilèges attribués par César, Auguste et Tibère en raison de la richesse que créait leur activité commerciale. En 212, ils devinrent citoyens romains comme tous les hommes libres de l’empire.
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Avec la détérioration du pouvoir royal, les commerçants juifs revinrent en France : ils s’installèrent principalement à Metz, Verdun et Narbonne. Les Radhanites auraient été les descendants de ces juifs installés très tôt en France. Cecil Roth et Claude Cahen, parmi d’autres, situent leur foyer dans la vallée du Rhône, dont le nom latin est Rhodanus. Selon ces spécialistes, le centre de l’activité radhanite était probablement en France car toutes leurs routes commerciales y commençaient.
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les Radhanites furent parmi les premiers à établir un réseau commercial qui s’étendait de l’Europe occidentale à l’est de l’Asie. Ils furent également les seuls à faire du commerce entre l’Europe et le Proche-Orient au Haut Moyen Âge. Fait encore plus remarquable, ils menèrent ce commerce intercontinental sur une base régulière et une période de temps étendue.
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Les voyages des Radhanites étaient longs et dangereux. Ils duraient souvent plusieurs années : il fallait par exemple aux alentours d’un an pour aller de Cordoue à Bagdad. Les caravanes radhanites étaient protégées par des cavaliers armés ; dans une lettre du XIe siècle trouvée dans le Genizah du Caire, les juifs d’Alexandrie demandent aux autorités juives du Caire d’obtenir la libération de marchands enlevés par des pirates. Le sort des communautés juives installées le long du parcours des Radhanites et qui facilitaient grandement leur commerce était également précaire : la ville de Canton, principal centre radhanite en Chine, connut plusieurs émeutes durant lesquelles les marchands étrangers furent massacrés. En Europe, l’aisance financière des Radhanites suscitait la jalousie des chrétiens. Agobard, archevêque de Lyon, écrivit à l’évêque de Narbonne (où bon nombre de Radhanites étaient installés) en 827 afin de dénoncer la présence juive. Les voyages des Radhanites étaient également rendus pénibles par les interdits alimentaires : selon des textes rabbiniques du Nord et de l’Est de la France, ne pouvant se fournir en viande casher le long du trajet, ils devaient s’abstenir de manger de la viande.
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Les Radhanites transportaient principalement des biens précieux et de faible encombrement, notamment des épices (musc, aloès, camphre, cannelle, etc.), des porcelaines, des parfums, de la joaillerie et de la soie. Ils auraient également fait le commerce du pétrole, de l’encens, des armes en acier, des fourrures, des eunuques et des esclaves (en particulier, les Saqāliba). Ces deux derniers biens constituaient une part importante de leur activité.

Les Radhanites jouaient un rôle essentiel dans le commerce des esclaves slaves qui connut un fort développement au Xe siècle. Verdun, par exemple, un des principaux centres commerciaux Radhanites, était un grand marché à esclaves. Cette ville était également un important lieu de castration des eunuques.
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Comme récompense de la richesse qu’ils apportaient, les marchands juifs bénéficièrent de divers privilèges, sous les Carolingiens en France et à travers le monde musulman. Ils fréquentèrent notamment la cour sous Charlemagne et Louis le Pieux. Ce dernier accorde en 825 des chartes aux marchands juifs Donat, Samuel, Abraham de Saragosse, David Davitis et Joseph de Lyon : protection de leur vie et de leurs biens, liberté de commercer, liberté religieuse. Cependant, les juifs n’avaient pas le droit de posséder de propriété immobilière : en effet, la très grande aisance des marchands Radhanites leur aurait permis d’accaparer les terres et les bâtiments.
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La situation des Juifs en Occident se dégrada. En raison du trafic d’esclaves et de l’hostilité du clergé, les Radhanites auraient perdu les soutiens dont ils disposaient dans les cours européennes.






Les Juifs négriers Marranes

Les Marranes (dérivé de l’espagnol et du portugais Marrano : cochon, lui-même de l’arabe محرّم muharram signifiant "rituellement interdit", se référant à la prohibition de la viande de porc des religions juive et musulmane), étaient des Juifs séfarades (Juifs de la Péninsule Ibérique), plus rarement des Maures ou des musulmans, qui furent forcés d’adopter une identité chrétienne, soit par la force suite aux persécutions des Juifs par l’Inquisition espagnole ou portugaise, ou qui se convertirent de leur propre gré à la religion catholique lors de la Reconquista et plus tard encore.
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Nombre de Marranos poursuivant leurs traditions ancestrales, appelés crypto-juifs ou conversos, continuèrent à pratiquer leur judaïsme en secret, tout en professant publiquement le catholicisme.
SOURCE : wikipedia
Les nouveaux-chrétiens portugais d’ascendance juive, passés massivement en Espagne au xvie siècle, acquièrent un rôle premier dans le négoce et les finances. Parmi eux, les marranes se singularisent par leurs pratiques religieuses et les contraintes imposées par les statuts de pureté de sang et l’Inquisition.
SOURCE : cairn.info
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Au 18ème siècle, environ un quart des participations dans les compagnies internationales hollandaises sont détenues par des Juifs et son déclin amène ensuite la ruine de la plupart des familles aisées ».
Le chercheur juif Arnold Wiznitzer est beaucoup plus explicite concernant l’implication des Juifs au Brésil : « A part leur position importante dans l’industrie sucrière, ils dominent le négoce des esclaves .
De 1636 à 1645, un total de 23.163 Nègres [dans le texte] arrivent d’Afrique et sont vendus pour 6.714.423 Florins [soit environ 290 Florins par individu, tel est le prix de la vie humaine d’un Noir à l’époque...], Les acheteurs, lors des ventes aux enchères étaient tous Juifs et du fait de ce manque de compétition dans le négoce d’esclaves, ils étaient achetés à vil prix. Par ailleurs, il n’existait pas non plus de compétition pour l’achat des esclaves qui étaient payés à crédit jusqu’à la prochaine saison de vente du sucre.
Si les enchères avaient lieu un jour de fête juive, elles étaient automatiquement reportées. ».
Moshe Kahan déclare sans ménagements qu’en 1653-1658, « les négociants Juifs-Marranes possédaient le contrôle du commerce espagnol et portugais , donc détenaient quasiment le contrôle du commerce levantin... avaient d’importantes sommes d’argent à leur disposition ».
Seymour B. Liebman dans le New World Jewry (Nouveau Monde Juif), indique clairement que « les navires n’appartiennent pas seulement aux Juifs, mais sont commandés par des capitaines juifs avec des équipages composés de Juifs ».
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SOURCE : africamaat


Les Juifs étaient bien esclavagistes, et aussi esclavagistes spécifiquement de Noirs parce que Noirs, Négriers donc, tout comme les Catholiques, les Protestants, et autres Musulmans.

Esclavagiste et négrier : Une "foi" très bien partagée donc... Sans aucune exception semble-t-il quoi qu’on puisse chercher à nous faire croire chez certains politico-religieux-colonialistes.

Les Juifs, cachés ou pas, n’ont donc pas fait exception.

On ne peut donc pas exempter "les Juifs", ni aucune autre religion, ni aucun autre pratiquant, croyant ou religieux ou non-croyant, de leur responsabilité dans LE GENOCIDE NEGRIER.


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