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jeudi 22 mars 2012

Mohamed Merah : un "client" bien providentiel !



Décidément, les "terroristes islamistes" ont le génie de contribuer à redorer le blason de leurs "pires ennemis", allant jusqu'à tout entreprendre pour leur faire gagner les élections ! Je me souviens notamment de Khaled Kelkal, tiré comme un lapin en pleine rue, ou encore de Charles Pasqua, ministre de l'Intérieur, bombant le torse après la fin de la prise d'otages d'un avion de ligne entre Alger et Marseille. Pensons encore au bénéfice tiré par George W. Bush des attaques du 11 septembre 2001.

Si les "islamistes" n'existaient pas, il faudrait certainement les inventer !

Vous voulez que je vous dise ? Ces meurtres de militaires et d'élèves et d'un enseignant d'une école juive à Toulouse ne m'inspiraient pas énormément. Parce qu'on ne peut pas avoir un avis sur tout, et encore moins être un expert en tout. Je dis ça tout à fait modestement, tout en constatant que, de nos jours, il est de bon ton d'avoir un avis sur tout, surtout en ces temps d'explosion de la libre parole, via l'Internet et autres Twitter (j'aime bien l'équivalent allemand du verbe "gazouiller" : "zwitschern" - prononcer 'tsvi-tchoeurn' ; c'est excellent pour exercer sa diction.). 

Trêve de plaisanteries. 

Vous aurez remarqué, en passant, que je n'ai toujours pas consacré la moindre ligne, ou à peu près, à l'affaire du Sofitel de New York ayant opposé le ci-devant directeur du FMI de l'époque à une femme de chambre (hormis une digression publicitaire, rapport à la sangle abdominale de Cristiano Ronaldo). Alors, des gens m'interpellent : "Dites donc, vous  qui avez un avis sur tout, comme c'est étrange que vous ne vous soyez pas exprimé sur l'affaire du Sofitel de New York.". Et là je leur fais observer que, précisément, c'est parce que je n'ai pas un avis sur tout que je me suis toujours abstenu de l'aborder sur mes blogs, même si j'ai mon opinion sur la chose.

- Ah bon ?, me rétorque-t-on immédiatement. Mais encore ?

- À la place de Strauss-Kahn, me trouvant dans l'obligation absolue de sauver ma peau (cf. l'arrestation et la menace de 74 années de prison), j'aurais affirmé, mordicus, avoir eu une relation tarifée avec la fille.

-  Parce que ça l'aurait définitivement tiré d'affaire ?

- Sur le plan pénal sans doute, en tout cas plus rapidement, mais sur le plan civil probablement aussi. Mais le plus important est ailleurs : l'opinion publique.

- Et alors ?

- Il aurait été très difficile à cette jeune africaine, qui a dû et doit encore tirer le diable par la queue, donc n'est pas très riche, de prouver qu'elle n'a pas succombé à la perspective de quelques paquets de dollars sur son compte bancaire ou sur le compte d'un(e) ami(e). Du coup, moi, Dominique S.K., j'instillais le doute dans l'esprit du public. Tandis que la thèse du rapport librement consenti entre adultes, à midi, l'heure du "coup de feu" dans tous les hôtels du monde, où le personnel est sur les dents, parce que les anciens clients partent, et qu'il faut préparer les chambres - ici une suite, donc une superficie importante - pour les clients suivants, le tout sur la base d'un "timing" serré, cette thèse, donc, qui insinuerait que Mlle Diallo n'aurait rien trouvé de plus intéressant - et urgent ! - à faire à ce moment-là, que de tailler une pipe à un "toubaab" pas si jeune ni si sexy que ça... Difficile à avaler (sans mauvais jeu de mots).

- Quel cynisme !

- C'est la vie qui est cynique ! Mais je précise que l'on avait affaire à quelqu'un qui devait absolument sauver sa peau ! En ravalant sa suffisance de "French Lover" auquel aucune femme ne résiste et en jouant, à la place,  la carte du rapport tarifé, Strauss-Kahn aurait semé le doute dans l'esprit des gens et mis le camp adverse en difficulté. Tandis que là, il va falloir qu'il s'accroche à cette théorie foireuse de fellation consentie. Par parenthèse, le terme "fellation" ne doit exister dans aucune langue africaine ! On ne mange pas de ce pain-là sous nos climats, hormis du côté des professionnelles du tapin, et Nafissatou Diallo n'en était visiblement pas une !


Mais nous reparlerons une autre fois de l'affaire Strauss-Kahn-Nafissatou Diallo, parce que, pour l'heure, j'étais parti pour évoquer cette série de meurtres commis, apparemment, par un franco-maghrébin affilié à Al Qaeda.

Rappelons, pour ceux qui ne le sauraient pas encore, que les Talibans (afghans) et leurs divers avatars internationaux (Al Qaeda) sont une création des services secrets occidentaux, afin de gêner l'occupation soviétique en Afghanistan. C'est un secret de Polichinelle.

Rappelons encore, qu'avant l'agression coloniale intervenue récemment en Libye, sous le couvert de l'ONU-OTAN, la branche africaine d'Al Qaeda (A.Q.M.I.) sévissait un peu partout entre Mauritanie et Egypte, à l'exception d'un pays précisément : la Libye. Il se trouve simplement que si un des émirs d'Al Qaeda, à savoir Abdelhakim Belhadj, a posé ses valises à Tripoli, c'est notoirement sous le parrainnage du syndicat ONU-OTAN, au sein duquel la France s'est montrée d'une efficacité certaine.

C'est dire si Al Qaeda, en tout cas sa branche africaine, avait toutes les raisons de dire "merci la France !".

Et j'ai déjà eu l'occasion d'écrire, ici et ailleurs - cela date de l'année dernière - que je m'attendais à assister à un retour d'ascenseur, voire à un retour tout court... Je veux parler des otages français au Niger. Et, là encore, au risque de me tromper, je vais réitérer ce que j'ai écrit naguère, à savoir que je ne serais même pas surpris si, d'aventure, on voyait débarquer ces otages dans un aéroport français, disons quoi...,  une ou deux semaines avant un scrutin présidentiel !?

Vous croyez que j'affabule ? Wait and see. Si je me trompe, je serais le premier à le reconnaître ICI !

C'est cela que je sous-entends par "retour d'ascenseur".

C'est dire si cette histoire d'un agent dormant d'Al Qaeda, s'en prenant à des soldats français, des compatriotes, voire des coreligionnaires, dans un premier temps, puis à des écoliers ensuite, ça me laisse perplexe.

Surtout lorsqu'on découvre que le bonhomme n'est qu'une petite frappe, abonnée au tribunal correctionnel pour larcins et délits en tous genres.

Mais comme je n'ai pas forcément un avis sur tout, je suis allé à la pêche sur les forums de discussion sur la toile, et j'ai déniché quelques prises de position intéressantes que je vous livre ci-dessous.





Vous avez tout compris ?

Nous voilà donc avec un soi-disant "terroriste" (de la mouvance salafiste, dixit Gilles Kepel, le "docteur ès islam radical" qui dégaine toujours plus vite que son ombre !) qui se connecte sur un site de petites annonces en livrant à la police l'adresse IP de l'ordinateur de... sa mère ! Alors qu'il y a plein de cybercafés !

Et le voilà qui va interroger un garagiste - qui le connaît apparemment depuis l'enfance - sur la marche à suivre pour désactiver une puce électronique sur un scooter - comme si l'internationale Al Qaeda n'avait pas tous les spécialistes de ce genre de choses à la maison ! Et puis, surveillé depuis "des années" (sic) par les services ad hoc, voilà qu'il s'en va commettre un meurtre (le 11), deux autres plus une tentative (le 15), et pour finir, quatre autres meurtres (le 19), mais cette fois-ci, à deux pas de chez lui, soit quasiment à l'intérieur de la zone de bouclage par la police, histoire de faciliter son arrestation !

Et là, on se dit : "Just incredible!"

Cette petite frappe minable est le parfait portrait robot du "cave qu'on manipule". Pour preuve : un caïd d'Al Qaeda se serait rapidement suicidé pour ne pas être pris vivant, tandis que l'autre passe des heures à raconter sa vie, comme la petite frappe minable qu'il est.

Reste une question : comment cette petite frappe minable a-t-elle pu se muer en ce tueur froid et déterminé, qui s'en prend - de près - à des militaires rompus à la pratique de tous les sports de combat, et qui ose diriger une arme sur des enfants !

Pour ma part, hormis l'hypothèse de la manipulation - conditionnement psychologique, fourniture d'armes et de drogues dures, pour tenir le coup -, je ne vois pas ! 

Vous voulez que je vous dise ? J'écris ces lignes le jeudi 22 mars 2012 entre 9h30 et 10 heures. Apparemment, le suspect des meurtres de Toulouse et Montauban est toujours retranché dans son appartement. Il paraît que tout le monde veut le récupérer vivant.

Pour ma part, je ne serais pas surpris s'il sortait de là les pieds devant, ayant été tué - ou s'étant tué ! - dans les toutes premières heures de l'assaut.

Je rappelle, en passant, que tout ce que les médias rapportent de cet assaut ne repose que sur la parole des officiels !

- Et alors ? Allez-vous me demander... 

- Et alors ? Wait and see ! Mais si, d'aventure, Mohamed Merah devait ne pas sortir vivant de l'assaut du RAID, après toutes ces heures durant lesquelles on nous a bassinés qu'on le voulait vivant, c'est qu'on nous aura pris pour des billes, et ce, depuis le début !




Le moins qu'on puisse dire est que certaine( ) déclaration( ), comme ici, celle du ministre de l'Intérieur, ne laisse rien augurer de bon, comme si l'on préparait déjà l'opinion publique...




Le ministre de l'Intérieur, réfléchissant à voix haute, juge "assez étrange" que M. M. n'ait jamais réagi pendant la nuit dans son appartement.

Assez étrange, en effet ! Et dire que le RAID dispose d'assez de moyens pour détecter la présence d'un sujet qui respire (= dégage du CO2) dans une pièce !

Ah, j'oubliais : vous connaissez la formule : le suspect reste présumé innocent jusqu'à preuve du contraire !