Translate

mercredi 28 août 2013

Gaz sarin en Syrie : un crime contre l'Humanité ? (Ban Ki-moon). John Kerry's ugly lies about Syria


À en croire le larbin vêtu du costume de secrétaire général de ce qui s'appelle encore l'ONU, la dernière attaque au gaz présumée dans la banlieue de Damas constituerait un crime contre l'Humanité. Il faudra aussi qu'il nous explique, un jour, dans quelle catégorie il range l'actuel statut des habitants du Golan syrien, leur liberté à se déplacer, leur nationalité, leur situation administrative..., ne parlons pas des Palestiniens !

Mais je n'étais pas venu pour parler du larbin onusien, mais du ci-devant ministre américain de la propagande, j'ai nommé M. John Kerry.

Ce monsieur nous a livré, l'autre jour, une communication sur la gravité de la situation en Syrie, dont j'ai récupéré la transcription complète sur le site du Washingtonpost, pour vous la traduire in extenso ci-dessous.

Franchement, ce discours de M. Kerry vaut le détour en raison de la mine d'informations qu'il nous livre. Les mises en exergue sont de mon fait. Quant aux numéros, ils renvoient à mes propres commentaires plus bas.

Eh bien, durant les derniers jours (1), le président Obama et toute son équipe de sécurité nationale ont passé en revue la situation en Syrie. Et aujourd'hui, je tiens à faire le point sur nos efforts pour mettre en place une réponse à l'utilisation d'armes chimiques. Ce que nous avons vu en Syrie la semaine dernière devrait choquer la conscience du monde (2). Cela défie n'importe quel code de moralité. Permettez-moi d'être clair : le massacre aveugle de civils, le meurtre de femmes et d'enfants et de passants innocents par des armes chimiques est une obscénité morale. À tous les niveaux, il est inexcusable et - malgré les excuses et les équivoques que certains ont fabriquées – il n'est pas contestable (3).
Le sens de cette attaque (4) va au-delà du conflit en Syrie elle-même, et ce conflit a déjà causé tant de souffrances terribles. On est là sur une grande échelle, l'utilisation aveugle d'armes que le monde civilisé a décidé, il y a longtemps, de bannir à jamais (5), une conviction partagée même par des pays qui - par ailleurs - sont en convergence sur peu de choses. 
Il y avait une raison évidente pour que le monde interdise totalement l'utilisation d'armes chimiques. Il y a une raison pour laquelle la communauté internationale a établi une norme claire (6) et pourquoi de nombreux pays ont pris des mesures pour éliminer ces armes. Il y a une raison pour laquelle le président Obama a fait de ce sujet une question tellement prioritaire en vue de l'arrêt de la prolifération de ces armes et de leur immobilisation où qu'elles se trouvent. Il y a une raison pour laquelle le président Obama a clairement fait savoir au régime Assad (7) que cette norme internationale ne saurait être violée sans conséquences. 
Et il y a une raison pour laquelle, peu importe ce que vous croyez à propos de la Syrie, tous les peuples et toutes les nations qui croient en la cause de notre humanité commune doivent se lever pour assurer qu'il y ait une responsabilité dans l'utilisation d'armes chimiques de sorte que cela ne se reproduise pas. 
La nuit dernière, après avoir parlé avec les ministres des affaires étrangères d'un peu partout dans le monde sur la gravité de cette situation, je me suis consacré à l'examen des vidéos, ces vidéos que n'importe qui peut consulter sur les médias sociaux (8), et je les ai vues une fois de plus et j'avoue que ça vous prend aux tripes. Il est vraiment difficile d'exprimer en mots la souffrance humaine qu'elles suscitent en nous. 
En tant que père, je ne peux pas m'ôter de ma tête l'image d'un homme tenant son enfant mort, tout en se lamentant, alors qu'il n'y a que chaos autour de lui, ni les images de familles entières mortes dans leur lit (9) sans le moindre saignement ni même de blessure visible, des corps se contorsionnant dans des spasmes (10), une souffrance humaine que nous ne pouvons ignorer ni oublier. 
Toute personne qui pourrait prétendre qu'une attaque (11) de cette stupéfiante ampleur pourrait être mise en scène ou maquillée (12) aurait besoin de se mettre en face de sa conscience et de sa propre boussole morale. Ce qui est devant nous aujourd'hui est vrai et nous en sommes convaincus. 
Donc, je tiens également à souligner que, tandis que les enquêteurs recueillent des preuves supplémentaires sur le terrain (13), notre compréhension de ce qui s'est déjà passé en Syrie est fondée sur des faits, informée par la conscience, et guidée par le bon sens. Le nombre déclaré des victimes, les symptômes rapportés de ceux qui ont été tués ou blessés, les témoignages de première main provenant d'organisations humanitaires sur le terrain, comme Médecins sans frontières et la Commission des droits de l'homme en Syrie, tout cela indique fortement que tout ce que ces images sont en train de nous hurler à la figure est vrai, que les armes chimiques ont été utilisées en Syrie (14). Par ailleurs, nous savons que le régime syrien a la pratique de ces armes chimiques. Nous savons que le régime syrien a la capacité de le faire avec des roquettes (15). Nous savons que le régime a agi avec détermination pour effacer l'opposition (16) de ces lieux mêmes où les attaques ont eu lieu. Et avec nos propres yeux, nous tous sommes devenus des témoins. 
Nous avons des informations supplémentaires sur cette attaque (cf. 4, 11) et faisons compiler ces documents pour les examiner de concert avec nos partenaires (17), et nous allons fournir ces informations dans les jours à venir (18). Notre sens de la simple humanité est offensé non seulement par ce crime lâche, mais aussi par la tentative cynique de le couvrir. 
À chaque fois, le régime syrien a refusé de coopérer avec l'enquête de l'ONU (19), en l'utilisant uniquement pour ralentir et contrecarrer l'effort important de mettre en lumière ce qui est arrivé à Damas au milieu de la nuit. Et comme Ban Ki-moon l'a déclaré la semaine dernière, l'enquête de l'ONU ne servira pas à déterminer qui a utilisé ces armes chimiques mais uniquement si ces armes ont été utilisées (20), une appréciation qui est déjà claire pour le monde entier. 
J'ai discuté jeudi avec le ministre syrien des Affaires étrangères, M. Muallem, et je lui ai fait clairement comprendre que si le régime, comme il l'a fait valoir, n'avait rien à cacher, alors sa réponse devait être immédiate, la transparence immédiate, un accès immédiat, sans bombardements. La réponse syrienne se devait d'être sans restriction et pour garantir un accès immédiat. Le fait de ne pas autoriser cela, lui ai-je dit, aurait des conséquences. 
Au lieu de cela, pendant cinq jours, le régime syrien a refusé d'autoriser les enquêteurs de l'ONU d'accéder au site de l'attaque (21), ce qui l'aurait apparemment disculpé. Au lieu de cela, il a attaqué la zone de nouveau, la couvrant de bombes et détruisant systématiquement les preuves (22). Ce n'est pas le comportement d'un gouvernement qui n'a rien à cacher. Ce n'est pas l'action d'un régime désireux de prouver au monde qu'il n'avait pas utilisé d'armes chimiques. 
En fait, la décision tardive du régime pour permettre l'accès arrive trop tard (23), et il est trop tard pour qu'on lui accorde de la crédibilité. Les rapports d'aujourd'hui sur une attaque contre les enquêteurs de l'ONU - avec le bombardement continu de ces quartiers - affaiblissent encore la crédibilité du régime.
Sous la direction du président Obama, j'ai passé de nombreuses heures au téléphone au cours des derniers jours avec des ministres des Affaires étrangères et d'autres dirigeants. L'administration consulte activement les membres du Congrès, et nous continuerons à avoir ces conversations dans les jours à venir. Le président Obama a également été en contact étroit avec les dirigeants de nos principaux alliés (24), et le président va devoir prendre une décision éclairée sur la façon de répondre à cette utilisation aveugle d'armes chimiques.
Mais ne vous méprenez pas : le président Obama croit que ceux qui voudraient utiliser les armes les plus abominables du monde contre les personnes les plus vulnérables de la planète en paient le prix. Rien n'est plus grave aujourd'hui, et rien ne justifie une investigation plus sérieuse.
 
Je vous remercie.

Commentaire :

Commençons par une impression d'ensemble : nous tenons là un bien médiocre discours d'un ancien candidat à la présidence américaine, discours visiblement rédigé par un assistant stagiaire au secrétariat d'Etat. Ça tient probablement aux coupes budgétaires !

Plus sérieusement :


1. Le président américain aurait attendu "les derniers jours" pour se préoccuper de questions liées aux armes chimiques en Syrie. Compte tenu de ce qui va suivre, je trouve le réveil bien tardif !


2. Ce que nous avons vu en Syrie la semaine dernière… Voilà qui nous confirme qu'avant la "semaine dernière", il n'y avait rien de bien préoccupant en Syrie en matière d'armes chimiques.


3. Le massacre… n'est pas contestable. Ce genre d'expertise "de visu" m'intrigue toujours. On voit que ce monsieur n'a jamais entendu parler de Timisoara ! Par ailleurs, "civils, femmes, enfants", étonnant tout de même que le gaz ait miraculeusement épargné les combattants censés contrôler la zone !


4. Le sens de "cette attaque", et là, Kerry use du singulier, comme signe qu'il n'y a pas d'équivoque dans son propos.


5. Le monde civilisé a décidé, il y a longtemps, de bannir à jamais… Ces mots ayant été tenus par un ancien du Vietnam (ou s'est-il fait réformer ?), le "longtemps" n'inclut pas forcément l'époque où les B52 déversaient de l'agent orange et du napalm sur les villageois vietnamiens ! Mais peut-être que le "longtemps" exclut également des temps pas si lointains, comme 2008, avec le phosphore blanc balancé par des aéronefs américains sur des habitations palestiniennes ! Quant au concept de "monde civilisé", on ne peut que s'interroger sur ce qu'il recouvre réellement, tout comme sur les modalités selon lesquelles il aurait "décidé de"… Il semble que le gentil stagiaire qui a rédigé ce discours ne sache pas trop bien comment interviennent des "décisions" de ce genre : un traité international est d'abord signé par les parties contractantes, puis il devient force de loi mais uniquement auprès de celles des parties qui l'auront ratifié. En France, cela fait partie du programme de droit international de la première année de Fac.


6. La communauté internationale a établi une norme claire… Là, on se répète, pour ne rien dire en fait. Voir l'item précédent.


7. Le président Obama a clairement fait savoir au régime Assad… Franchement, on n'avance pas, le président américain n'ayant aucun pouvoir d'imposer quelque contrainte que ce soit au gouvernement d'un Etat souverain. Voir les cours de droit international de la première année de Fac. Il paraît qu'Obama a fait du droit à Harvard, enfin, il y a bien longtemps !


8. Vidéos consultées sur les médias sociaux… Je suppose qu'il a fait ça sur un téléphone portable ! C'est là qu'on reconnaît la patte du jeune rédacteur stagiaire responsable de ce mauvais papier !


9. En tant que père… familles entières mortes dans leur lit… Dans les faits, sur un grand nombre d'images, on voit pas mal d'enfants sans les parents, ce qui a fait dire à certains qu'il s'agissait en fait d'enfants enlevés par des milices, et pas qu'à Damas !


10. Se contorsionnant dans des spasmes : cette précision, qui relève presque de la médecine légale, est intéressante, voire stupéfiante. Parce qu'il y a une énorme contradiction entre la mort (paisible) dans son sommeil, que certains gaz (cf. monoxyde de carbone) provoquent très bien, auquel cas, il n'y a aucun spasme, et la mort par suffocation, qui donne lieu à des spasmes. Le fait est qu'un même gaz ne saurait produire deux effets aussi antagonistes ! Alors, de deux choses l'une : ou bien M. Kerry a vu les corps de gens morts durant leur sommeil et paisiblement allongés dans un lit, ou il a vu des gens recroquevillés sur eux-mêmes à la suite de spasmes, mais il n'a pas pu voir les deux groupes dans cette attaque près de Damas, ou alors, il y a un problème !


11. Une attaque de cette stupéfiante ampleur… On y est toujours, dans l'unicité de l'attaque, alors même que l'item précédent suggérerait plutôt que M. Kerry ait vu des images relatives à diverses attaques opérées avec des gaz différents !


12. Mise en scène ou maquillée. Admirons en passant les compétences d'expert en médecine légale "de visu" de M. Kerry !


13. Tandis que les enquêteurs recueillent des preuves supplémentaires sur le terrain… Il ne s'agit pas d'enquêteurs lambda, mais de personnels de l'ONU. Et que je sache, ils ne sont pas là sous commandement américain. Je ne vois donc pas ce qui autorise ce monsieur à considérer leurs preuves comme supplémentaires – par rapport à quelles autres preuves ? Par ailleurs, notre expert en médecine légale à distance semble considérer qu'il existerait des preuves à collecter "loin" du terrain ?


14. Les armes chimiques ont été utilisées en Syrie… Et cela ressort des organisations humanitaires – sur le terrain – ; je ne sache pas que les Médecins sans frontières officient dans la banlieue de Damas, mais bon…


15. Le régime syrien a la pratique de ces armes…, (moyennant le recours à des) roquettes. Voilà qui nous laisse bouche bée. Parce que les vidéos captées par des journalistes accompagnant les enquêteurs onusiens semblaient faire état de roquettes de petite taille, donc manipulables par n'importe qui. Par parenthèse, les gaz utilisés tantôt dans le métro de Tokyo (cf. 20 mars 1995, Aum/Shoko Asahara) n'avaient été propulsés par aucune roquette ! Et c'est manifestement ici que M. Kerry nous fait l'étalage de tout son amateurisme, et notamment du fait qu'il n'est pas un familier de l'Internet ni des sites de propagande des djihadistes (syriens), comme l'item suivant va nous le confirmer, à moins que…


16. Effacer l'opposition de ces lieux mêmes… Etonnant, stupéfiant ! Il a bien dit "l'opposition" ('to clear the opposition'), ce qui suggère qu'il ne sache pas qu'il y a des cohortes de djihadistes étrangers en Syrie, qui sont bien plus qu'une opposition, mais des mercenaires. Il ne le sait pas, et c'est stupéfiant, ou il le sait, et c'est encore plus stupéfiant ! Et nous tenons là un formidable aveu : l'Administration américaine, par la voix de son Ministre des Affaires Etrangères, considère 1) qu'il n'y a pas de djihadistes étrangers en Syrie et 2) que ces djihadistes ne sauraient faire usage d'armes chimiques.


Mais plus intéressant, s'agissant de zones tenues par l'opposition, aux dires de M. Kerry, ceux que la grande presse - qui devient chaque jour un peu plus petite à force de se proostituer ! - appelle "les rebelles" : comment expliquer que les morts ne soient que "des familles entières... dans leurs lits", et pas le moindre opposant, pas le moindre "rebelle" ? En d'autres termes, comment va-t-on nous expliquer que l'attaque au gaz n'ait tué aucun rebelle, si ce ne sont pas eux qui ont fait le coup ?

Énorme aveu de ce pauvre John Kerry !  

17. Informations supplémentaires… examinées de concert avec nos partenaires… Et moi qui croyais que l'ONU était sur le coup ! Faut-il en déduire que les Américains et "leurs partenaires" mènent des visées parallèles au travail de l'ONU ?


18. Nous allons fournir ces informations dans les jours à venir… C'est qui ce "nous", sachant que certains pays, par la voix de leurs dirigeants, ont ouvertement manifesté leur soutien matériel et financier aux djihadistes en Syrie ?


19. Le régime syrien a refusé de coopérer avec l'enquête de l'ONU… Nouveau motif de stupéfaction. Parce que s'il y a des enquêteurs de l'ONU en Syrie, c'est précisément parce que le régime les y a fait entrer, décision prise bien avant le dernier attentat dans la banlieue de Damas, ce que M. Kerry feint d'ignorer ! Par ailleurs, s'agissant d'un gentlemen's agreement avec Ban Ki Moon, je ne vois pas ce qu'il pourrait y avoir de contraignant pour le gouvernement syrien ! Ce pauvre monsieur Kerry aurait vraiment eu besoin de suivre quelques séminaires de droit international !


20. L'enquête de l'ONU ne servira pas à déterminer qui a utilisé ces armes chimiques… Alors là, outre sa méconnaissance du droit international, voilà que M. Kerry fait montre d'une étonnante naïveté, à moins qu'il ne s'agisse de tout autre chose, dans la mesure où il persiste à nous faire croire qu'il n'y aurait eu qu'une attaque.


21. Précisément : le régime syrien a refusé d'autoriser les enquêteurs de l'ONU d'accéder au site de l'attaque… Vous avez enfin compris que M. Kerry ne sait pas très bien ce que les enquêteurs de l'ONU sont venus faire en Syrie ?


22. Détruisant systématiquement des preuves… Où M. Kerry, l'expert en médecine légale via les réseaux sociaux, fait l'étalage de sa méconnaissance du fait que la reine des preuves en matière criminelle, c'est l'autopsie ou l'investigation médicale. Il se trouve simplement qu'un gaz létal imprègne les habits, la peau, les cheveux des victimes, de même qu'il est fixé dans leur hémoglobine. C'est dire si les preuves d'une attaque au gaz sont faciles à rapporter. Monsieur Kerry n'a-t-il pas fait état des témoignages des Médecins sans frontières ?


23. La décision tardive du régime… arrive trop tard… Question : comment J. Kerry explique-t-il que les enquêteurs de l'ONU sur l'usage de gaz en Syrie soient arrivés dans le pays AVANT l'attaque au gaz présumée sur la banlieue de Damas ?


24. Le président a été en contact étroit avec nos principaux alliés… Et là, on aimerait bien savoir lesquels, et dans quel cadre ?

La morale de tout ce qui précède ?


Tout un fatras verbeux cousu de fil blanc, et qui trahit comme une sorte de panique dans le camp de monsieur Kerry, ce qui l'amène à accumuler les inexactitudes voire les mensonges.


D'abord, il n'y a pas eu UNE attaque présumée au gaz, mais bien plusieurs, et ce sont ces attaques-là qui ont justifié l'arrivée des enquêteurs onusiens. Et le seul fait que John Kerry s'attache à escamoter ces attaques-là est un excellent indice de la panique qui s'est emparée du camp des sponsors des djihadistes opérant en Syrie.


Le fait est que, notamment dans divers camps palestiniens, des civils sont morts par milliers, victimes d'attaques au gaz qui ne sauraient être mises sur le dos du gouvernement syrien, grand protecteur des Palestiniens.


Et les indices de ces gazages existent, qui accréditent fortement la thèse de la détention par les djihadistes de lanceurs artisanaux équipés de bonbonnes de gaz, ainsi qu'ils en ont posté des images sur leurs propres sites.


Nous avons maintenant que, grâce à l'Internet, les djihadistes n'hésitent pas à mettre en ligne les images de leurs divers forfaits : décapitations, éviscérations, cannibalisme et… démonstration de lanceurs artisanaux de bombes à gaz.



Soutien militaire aux djihadistes. Résultat, des bombinettes chimiques toutes neuves !

Extrait de l'article de Franklin Lamb (voir plus bas)

Petits Palestiniens probablement gazés par les mercenaires pilotés par le gang international opérant en Syrie. Et quand J. Kerry verse des larmes de crocodile, ce n'est pas à ces enfants-là qu'il pense, puisqu'il n'en a jamais entendu parler !

Et là où Kerry nous fait la démonstration de son imposture et de son cynisme, c'est lorsqu'il feint d'ignorer que l'ATTAQUE au gaz près de Damas, la semaine dernière, a été précédée de nombreuses ATTAQUES en divers endroits, que les enquêteurs de l'ONU étaient censés inspecter.

Et là-dessus, nous tenons des informations de première main, comme ce reportage de Franklin Lamb, dont je vous ai traduit un extrait ci-dessous :


Les ennuis pour les réfugiés palestiniens se poursuivent à la frontière syro-libanaise de Masnah, s'ajoutant aux nombreux enfants sans abri et sans perspective encourageante de trouver soit un refuge soit une chance de scolarisation alors que les écoles rouvrent le mois prochain. Environ 8000 enfants, âgés de moins de quinze ans, ont été tués à ce jour lors des 30 mois de conflit civil en Syrie.
(…)
Selon les informations dont il dispose, cet observateur a reçu du Comité populaire palestinien – tant à Yarmouk que des douze autres camps palestiniens de Syrie – des preuves selon lesquelles il s'avère possible, voire probable, que des terroristes aient fait usage d'armes chimiques dans certaines des zones du camp. Ils ont appelé les factions palestiniennes à prendre des mesures préventives pour éviter d'autres incidents.
(…)
Les sentiments palestiniens livrés à cet observateur par des réfugiés à Damas et à Homs semblent largement en phase avec les déclarations du gouvernement syrien, à savoir que les accusations occidentales à propos d'une participation du gouvernement (au gazage) sont probablement fausses et, comme beaucoup d'autres, ils signalent l'absence de logique de l'attaque, quelques jours seulement après l'arrivée des inspecteurs. Une évolution de cette conclusion provisoire initiale n'est cependant pas à exclure.


Près d'Irbid, on entend maintenant des estimations concernant plus de 1.500 tués, avec plus de victimes non encore découvertes, tandis que les chiffres cités par le Bureau médical unifié pour la Gouta orientale sont encore plus élevés. Un membre palestinien du Comité Populaire de Yarmouk, dont le village familial se trouve près de Safad, a relevé le lieu des attentats : Irbin, Jobar, Zamalka et Aïn Tarma, bastions rebelles de la Ghouta à l'est de Damas, ainsi que la ville de Muadhamiya qui est peut-être cinq miles plus au sud.


Une raison pour laquelle les chiffres des victimes sont si élevés, ainsi que les habitants des zones gazées l'expliquent, c'est à cause de l'absence de climatisation. La plupart des habitants de cette région dorment avec les fenêtres ouvertes ; les victimes sont mortes dans leurs lits pendant une attaque survenue tôt le matin. (Source)


Des milliers de Palestiniens sont morts gazés dans les camps d'Irbid, Jobar, Zamalka, Aïn Tarma notamment, et ce, par les mercenaires pilotés par le gang international auquel appartient Monsieur Kerry. Et c'est notamment pour conduire des investigations sur ces gazages-là que les enquêteurs de l'ONU sont en Syrie. Et, bien évidemment, il s'avère que l'identification des auteurs de ces gazages était secondaire, dès lors que les Palestiniens ont toujours bénéficié de la protection du gouvernement de Bachar el Assad. Par ailleurs, d'autres gazages font état d'attaques contre les troupes régulières, ce qui permettait automatiquement d'en désigner les auteurs.

On comprend dès lors que le gang international sponsorisant les djihadistes étrangers en Syrie tente tout pour torpiller l'inspection onusienne sur l'ensemble des sites sus-mentionnés, d'où l'attaque délibérée de la banlieue de Damas, qui n'est pas seulement une provocation (S. Lavrov) mais surtout une diversion, puisque, depuis, les médias aux ordres ne parlent plus que de cette attaque, à l'instar du médiocre plaidoyer de John Kerry analysé plus haut.


Et pour que les choses soient un peu plus claires, on peut affirmer qu'en énonçant sa théorie sur la ligne rouge à ne pas franchir, le président américain savait parfaitement ce qu'il faisait, dans la mesure où il était évident que ses marionnettes en Syrie feraient tout pour organiser des attaques au gaz qui seraient très vite attribuées au régime par les collabos de la presse aux ordres, et c'est précisément ce qui s'est produit. Obama a, donc, sciemment, ouvert la voie à ses marionnettes basées en Syrie, ce qu'elles ont logiquement pris pour un encouragement.


Par ailleurs, l'absence totale de toute condamnation contre la totalité des atrocités commises par les djihadistes en Syrie, et ce, même après les insinuations de Carla del Ponte, a persuadé ces djihadistes qu'ils bénéficieraient d'une impunité totale et de la protection absolue du gang. Et c'est précisément ce que trahit le discours de Kerry, qui scotomise – terme de psychanalyse –, c'est-à-dire feint d'effacer de son cerveau l'hypothèse que les djihadistes en Syrie aient pu commettre des attentats au gaz.


Par conséquent, le seul fait d'apporter la preuve d'une détention d'armes chimiques, même artisanales, par les djihadistes, suffit à désigner les plus que probables auteurs de ceux qui ont répandu le gaz près de Damas, dans le but principal de torpiller toute enquête internationale notamment dans les localités peuplées de Palestiniens.


Et comme John Kerry n'est pas atteint de l'Alzheimer, le seul fait qu'il ne dise pas un mot de la détention avérée de bombes chimiques par les djihadistes en Syrie prouve qu'ils sont dans le même camp. 


Un crime contre l'humanité. (Ban Ki Moon)

L'autre larbin aurait dû dire : des crimes contre l'Humanité.


La question est maintenant de savoir jusqu'à ira – de nouveau – la collusion entre l'ONU et le gang international, je veux dire l'OBAMAFIA, à l'instar de ce qui s'est produit avec les inspecteurs de l'ONU en Iraq.


L'ONU doit conduire ses investigations sur l'ensemble des sites supposés avoir été attaqués chimiquement et définis AVANT l'attaque à Al-Ghouta. C'est une condition sine qua non de la restauration de sa crédibilité et de sa survie.


Dans le cas contraire, nous aurions, une fois de plus, la preuve que l'ONU est devenue un instrument entre les mains de l'OBAMAFIA.


Je n'ai pas été assez clair ? Alors, je vais reprendre : les inspecteurs de l'ONU ne sont pas venus en Syrie pour enquêter sur une attaque au gaz qui n'était pas du tout à leur programme - et pour cause ! - lorsque leur intervention en Syrie a été mise au point par l'ONU et le gouvernement de Bachar el Assad. Parce que si, d'aventure, les inspections onusiennes se limitaient à la banlieue de Damas, en laissant tomber les milliers de Palestiniens apparemment gazés par des mercenaires, cela voudrait dire que Ban Ki-Moon était au courant de l'imminence d'une attaque au gaz près de Damas, donc que l'ONU s'est faite la complice de l'Obamafia !

Mais même dans ce cas, l'Internet va nous permettre de démontrer la pourriture extrême de la grande presse ainsi que de confondre les vrais auteurs et sponsors du merdier syrien, lesquels vont devoir répondre de leurs crimes devant l'Histoire, et pour commencer, devant leurs peuples.


Aux États-Unis, cela s'appelle l'Impeachment.


Voilà pourquoi on ne saurait exclure de prochaines élections anticipées aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, en France ou en Turquie.

 

P.S. Pour en revenir au reportage de Franklin Lamb cité plus haut, dans les camps palestiniens, les victimes sont mortes dans leurs lits pendant des attaques survenues tôt le matin...

Ça ne vous rappelle rien ? Les larmes de crocodile de Monsieur Kerry évoquant les familles entières mortes dans leurs lits... Vous êtes sûrs qu'il n'a jamais entendu parler des gazés des camps palestiniens ? Dans l'affirmative, comment est-ce possible ? Et dans la négative, pourquoi n'en dit-il pas un mot ?

Autre chose ?

Aux États-Unis mêmes, les adversaires de l'Obamafia sont très nombreux et très virulents (voyez Occupy Wallstreet).

Lire par exemple :


On Aug. 23, LiveLeak.com hosted an audio recording of a phone call broadcast on Syrian TV between a terrorist affiliated with the rebel civilian militia “Shuhada al-Bayada Battalion” in Homs, Syria, and his Saudi Arabian boss, identified as “Abulbasit.” The phone call indicates rebel-affiliated terrorists in Syria, not the Assad government, launched the chemical weapons attack in Deir Ballba in the Homs, Syria, countryside.
The terrorist said his group, which comprises 200 terrorists escaped from al-Bayadah to al-Daar al-Kabera through a tunnel, needed to buy weapons to attack Homs. Read more at http://www.wnd.com/2013/08/video-shows-rebels-launching-gas-attack-in-syria/#ldjGVo8gkLpT8c63.99 

Le 23 août LiveLeak.com a recueilli l'enregistrement audio d'un appel téléphonique diffusé à la télévision syrienne entre un terroriste affilié à la milice civile rebelle "Shuhada al-Bayada Battalion" à Homs, en Syrie, et son patron en Arabie saoudite, identifié comme "Abulbasit. L'appel téléphonique indiquait que ce sont les  terroristes rebelles associés en Syrie, pas le gouvernement Assad, qui avaient lancé une attaque à l'arme chimique à Deir Ballba dans la campagne proche de Homs, en Syrie.

Le terroriste a déclaré que son groupe, qui comprenait 200 terroristes évadés de al-Bayyadah à Al-Daar al-Kabera à travers un tunnel, avait besoin d'acheter des armes pour attaquer Homs.