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lundi 2 juillet 2012

Massaker in Syrien: wenn die Weltpresse luegt. Massacres en Syrie : la grande presse prise en flagrant délit de désinformation


Der kommende Artikel wurde von der Webseite der FAZ (Frankfurter Allgemeine Zeitung) entnommen und ins Französische vollkommen übersetzt. Link zur Originalversion liegt darunter. 

Ce qui suit est un article tiré du site de la FAZ que j'ai traduit en français. Le lien vers l'article originel figure ci-dessous.

Il s'agit de massacres survenus aux abords de la ville de Houla, et que l'ensemble des médias occidentaux ont immédiatement attribués aux forces gouvernementales, alors qu'un examen plus minutieux aurait dû les inciter à plus de retenue dans leurs accusations péremptoires, ainsi qu'il ressort du récit de R. Herman. Une petite leçon de choses et de déontologie, à destination de nos bonimenteurs médiatiques français. Mention spéciale à France Info, France Inter, France Culture, Radio France Internationale, France 24, France Intox...


Abermals Massaker in Syrien
 
07.06.2012 ·  In Syrien sind bei einem abermaligen Massaker nahe Hama mindestens 55 Menschen getötet worden. UN-Beobachter, die den Tatort aufsuchen wollten, wurden beschossen.

Von RAINER HERMANN, DAMASKUS

Bei einem Massaker im Dorf Qubair nahe Hama sind in Syrien mindestens 55 Menschen getötet worden. Aktivisten der Lokalen Koordinierungskomitees gaben die Zahl der Todesopfer sogar mit mindestens 86 an. 18 der Toten sind Frauen und Kinder. Viele sind in ihren Häusern verbrannt oder wurden mit Messern erstochen. Die meisten Toten gehörten einer Familie an. Während die Rebellen regimetreue Milizen der Bluttat bezichtigten, machte das staatliche Fernsehen eine „Terrorgruppe“ für das Massaker verantwortlich.

Die in Hama stationierten UN-Beobachter wollten am Donnerstag den Ort Qubair besuchen. Die UN-Beobachter teilten mit, die syrische Armee verhindere ihren Zugang nach Qubair. Der Leiter der UN-Beobachter, General Robert Mood, sagte, auch Zivilisten hielten die Beobachter auf. Deren Sicherheit sei nicht gewährleistet, sollten sie das Dorf betreten, werde ihnen erklärt. Später sagte UN-Generalsekretär Ban Ki-Moon vor der UN-Vollversammlung in New York, die Beobachter seien beschossen worden. Er nannte das Massaker „schockierend und widerwärtig“ und sagte, Syriens Präsident Baschar al Assad habe „jede Legitimität verloren“.

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De nouveaux massacres en Syrie

06/07/2012 · En Syrie, à l'occasion de nouveaux massacres près de Hama, au moins 55 personnes ont été tuées. Des observateurs de l'ONU, qui voulaient visiter les lieux du crime,  ont été pris pour cibles.

Lors d'un massacre survenu dans le village de Qubair, près de Hama en Syrie, au moins 55 personnes ont été tuées. Des militants du comité local de coordination  ont même fait état d'au moins 86 morts. 18 des victimes sont des femmes et des enfants. Beaucoup ont été brûlées dans leurs maisons ou ont été poignardées avec des couteaux. La plupart des morts étaient des membres d'une même famille. Alors que les rebelles ont accusé les milices du régime des assassinats, la télévision d'État a rendu un « groupe terroriste » responsable de la tuerie.

Les observateurs de l'ONU stationnés à Hama ont voulu visiter Qubair ce jeudi. Les observateurs de l'ONU ont déclaré que l'armée syrienne les avait empêchés d'accéder à cette localité. Le chef des observateurs de l'ONU, le général Robert Mood, a déclaré que des civils ont entravé l'action des observateurs. Leur sécurité ne serait pas garantie au cas où ils pénétreraient dans le village, leur a-t-on déclaré. Plus tard, le Secrétaire général Ban Ki-Moon, a déclaré lors de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York, que les observateurs s'étaient fait tirer dessus. Il a qualifié le massacre de "choquant et dégoûtant" et a déclaré que le président syrien Bachar al-Assad avait "perdu toute légitimité."

Ce massacre ressemble d'emblée à celui intervenu à Hula lors le 25 Mai, et au cours duquel 108 personnes ont été tuées. Des personnalités de l'opposition syriens originaires de la région ont pu reconstituer tout récemment le déroulement des faits, en se basant sur des témoignages crédibles. Leurs conclusions contredisent les affirmations des rebelles, selon lesquels ce sont les milices proches du régime, les Schabiha, qui avaient fait le coup, en bénéficiant de la protection de l'armée régulière. Dès lors que des opposants réfractaires à toute violence avaient été assassinés ou à tout le moins menacés, les témoins avaient exigé de bénéficier de l'anonymat.

Le massacre de Houla a eu lieu après la prière du vendredi. Les combats ont démarré lorsque des insurgés sunnites ont attaqué les trois postes de contrôle routier de l'armée syrienne situés autour de Houla. Ces points de contrôle sont censés protéger les villages alaouites situés à proximité de Houla contre des attaques, Houla étant une ville majoritairement sunnite.

Les rebelles obtiennent 300 millions de dollars de fonds

Un poste de contrôle routier a appelé l'armée en renfort, la caserne étant à 1500 mètres de distance. Ces renforts sont rapidement intervenus. Lors de la bataille de Houla, qui a dû durer 90 minutes, des dizaines de soldats et de rebelles ont été tués. Pendant les combats, les trois villages de Houla ont été coupés du monde extérieur.

Selon les témoins, c'est à ce moment que le massacre doit avoir eu lieu. Les victimes ont été presque exclusivement des familles de la minorité chiite et alaouite de Houla, la ville étant à plus de quatre vingt dix pour cent sunnite. C'est ainsi que plusieurs dizaines de membres d'une famille ont été abattus, cette famille s'étant convertie au cours des dernières années du sunnisme vers le chiisme. Ont été tués également des membres de la famille alaouite Shomaliya et ceux de la famille d'un membre sunnite du parlement, qui était traité de collaborateur. Immédiatement après le massacre, les auteurs auraient filmé leurs victimes, les faisant passer pour des victimes sunnites et diffusant les vidéos via l'Internet. Des représentants du gouvernement syrien ont, certes, confirmé cette version, tout en attirant l'attention sur le fait que le gouvernement avait décidé de ne pas parler publiquement d'Alaouites et de Sunnites. Le président Bachar al-Assad est un membre des Alaouites, l'opposition est principalement soutenue par la majorité sunnite.

Pendant ce temps, des hommes d'affaires syriens expatriés dans la capitale Doha, au Qatar, se sont réunis pour financer l'opposition syrienne et les rebelles, grâce à un fonds de 300 millions de dollars. Mustafa Sabbagh, président du Forum d'affaires syrien en exil, est à l'origine de la création de ce Fonds. Wael Merza, Secrétaire général du Conseil national de l'opposition syrienne, a déclaré que la moitié du montant avait été dépensée et en partie dirigée vers l'armée libre  syrienne.

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a, quant à lui, proposé  la convocation d'une conférence internationale sur la Syrie, où devaient participer tous les pays devraient participer susceptibles d'avoir un impact sur les acteurs syriens. Le cercle doit aller au-delà des pays qui se sont réunis dans le cadre des "amis de la Syrie", a déclaré M. Lavrov. Parce que ce groupe ne soutient que les « exigences radicales » du Conseil national syrien. Plus précisément, M. Lavrov a réclamé la participation non seulement des membres du Conseil de sécurité de l'ONU, mais également l'UE et la Ligue arabe ainsi que la Turquie et l'Iran. L'objectif devrait être de mettre en œuvre le plan Annan de manière "correcte et non ambiguë".