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mercredi 11 septembre 2013

Le 11 septembre et la connerie des grands de ce monde. The so-called world leaders' bullshit


11 septembre 1973 - 11 septembre 2001 - 11 septembre 2013

À votre avis, de laquelle des deux premières dates va-t-on se souvenir le plus aujourd'hui ? Et comment expliquer que les Etats-Unis se retrouvent à chaque fois impliqués dans ces deux évènements ? Et où doit-on mettre le curseur entre ce qui est odieux et ce qui est... odieux ?

Pourquoi je pose la question ? Parce que je viens de voir les images des commémorations de "Nine-Eleven" aux Etats-Unis... Je veux bien avoir une pensée pour les victimes du 11 septembre 2001, mais, contrairement à la tartuferie ambiante, moi, je ne hiérarchise pas la douleur. 

Rappelons simplement que, depuis le 11 septembre 2001, des milliers d'attaques d'hélicoptères ou de drones américains et occidentaux ont massacré un paquet de citoyens irakiens, afghans, pakistanais, libyens...

Et voilà que quelques psychopathes, la main sur le coeur, les mêmes qui versent des larmes de crocodile et font mine de s'apitoyer sur 'Nine Eleven', sont déjà en train de se demander qui ils vont pouvoir massacrer à coups de missiles dans les prochaines semaines.

Et pourquoi veulent-ils se livrer à cette nouvelle boucherie, allez-vous me demander ?

Parce que "le régime syrien ne respecterait pas ses obligations internationales" (sic.)

Et c'est là que moi, dès le lendemain de la fameuse attaque au gaz (21 août) près de Damas, je suis allé regarder l'état du droit international en la matière. Et il m'a fallu moins d'une minute pour dénicher le document, lequel, dans sa version française, commence ainsi :

CONVENTION SUR LES ARMES CHIMIQUES

Convention sur l'interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l'emploi des armes chimiques et sur leur destruction


Traité multilatéral interdisant de mettre au point, de fabriquer, d'acquérir, de stocker, de conserver, de transférer ou d'employer des armes chimiques, ouvert à la signature à Paris, le 13 janvier 1993, après la conclusion des négociations au sein de la Conférence du désarmement.
La Convention est entrée en vigueur le 29 avril 1997, 180 jours après le dépôt du 65e instrument de ratification.
Le Secrétaire général de l'ONU est le dépositaire de la Convention...


Et, bien évidemment, on va chercher la liste des pays (Etats) ayant signé, voire ratifié la convention en question, laquelle leur est, par conséquent, opposable. Et, comme dirait Monsieur de la Palisse, ladite convention ne saurait être opposable à un Etat non signataire et, a fortiori, non ratificateur.

Et de R à T, on a quelque chose comme ça :



Vous avez compris ?

Que la Syrie n'était pas membre de la Convention sur les armes chimiques ?

Question : comment contraint-on un sujet de droit international à respecter un traité auquel il n'a pas souscrit ? Il s'agit là d'une question relevant de la première année d'études de droit à l'université.

Alors, expliquez-moi, chers amis internautes, le tombereau de conneries proférées depuis quelques semaines par un certain nombre de crétins, d'abrutis et d'analphabètes à propos d'un crime international que la Syrie ne saurait avoir commis pour la bonne raison qu'elle n'est pas partie au traité le sanctionnant.

Expliquez moi aussi pourquoi, parmi ces abrutis et autres analphabètes, on trouve des "monsieur le président" qui nous abreuvent, jour après jour, de monceaux de conneries qui en disent long sur leur bêtise, à moins qu'il ne s'agisse d'autre chose...

Expliquez-moi enfin comment un juriste, ancien de Harvard, en est arrivé à humilier son ancienne université en affirmant de manière aussi grossière sa méconnaissance du droit international ! Et pourquoi diable les anciens et actuels étudiants et professeurs de Harvard laissent-ils, sans réagir, cet individu humilier leur prestigieuse université ?

Mais ce n'est pas tout : dès lors que nous avons deux parties en présence, si l'Etat syrien ne saurait se voir opposer une convention à laquelle il n'est pas partie, il en va tout autrement des pays soutenant les mercenaires étrangers combattus par l'armée régulière syrienne. 

Le fait est que les parrains occidentaux des mercenaires opérant en Syrie ont signé et ratifié la fameuse convention. Ce qui devient particulièrement intéressant, voire passionnant, dans l'hypothèse d'une attaque au gaz par les djihadistes hystériques opérant en Syrie.

Et dans le cas d'une confirmation de cette hypothèse, il sera difficile de séparer les marionnettes de leurs manipulateurs.

Parce que ce que j'ai compris, en tout cas, c'est que l'insistance des gangsters internationaux qu'on appelle "Monsieur le Président" à n'envisager comme auteur de l'attaque au gaz que le seul régime syrien traduit bien leur implication personnelle auprès des mercenaires djihadistes d'Al Qaeda opérant en Syrie.

Qu'est-ce qu'il a dit déjà, le larbin de l'ONU ? Crime contre l'Humanité ?

Ça devrait nous faire un nouveau Tribunal de Nuremberg pour juger une clique mafieuse internationale et quelques "Monsieur le Président" qui auront le plus grand mal à échapper à des procédures d'impeachment !


(Re)lire : PressTV