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jeudi 23 août 2012

Concerning Amnesty International's true image. À propos du vrai visage d'Amnesty International


The following is my personal French translation of an interesting article by T. Cartalucci about the misuse of "Human Rights" by colonial powers and corporate financier-interests. As the author states: "Amnesty is run by US State Department representatives, funded by convicted financial criminals, and threatens real human rights advocacy worldwide.".

Lu sur le site mathaba.net, un passionnant article que j'ai pris la liberté de traduire in extenso, et qui vient en renforcer une série d'autres sur le même sujet, à propos de l'escroquerie que constitue la mafia internationale organisée autour de l'exploitation du thème des Droits de l'Homme, système dont nous savons maintenant qu'il est loin de coller avec le sigle "O.N.G., avec 'N.G.' comme "Non Gouvernementale", dès lors que ces organisations sont bel et bien entre les mains des grandes puissances qui s'en servent comme nouveaux outils d'ingérence (humanitaire) à travers le monde en lieu et place de l'ancien système colonial. C'est ainsi qu'on a vu "Amnesy International" et ses alter ego, Human Rights Watch et la Ligue Internationale des Droits de l'Homme participer à l'invention de massacres de masse en Libye qui auraient été commis par les troupes de Kadhafi, de même que l'on a inventé des bombes à fragmentation à Misrata et autres crimes en Afrique, tout comme nous attendons toujours les enquêtes circonstanciées de ces mêmes pseudo-défenseurs des droits de l'Homme sur la purification ethnique intervenue en Libye du fait des harkis de l'Otan ainsi que sur les crimes commis par les troupes du tandem Soro-Ouattara en Côte d'Ivoire (cf. Duekoué).

Que nos grandes organisations de défense des "droits de l'homme" soient avant tout des alliées des puissances coloniales n'est plus qu'un secret de Polichinelle que l'article qui suit devrait contribuer à éventer un peu plus. 

Article de Tony Cartalucci (10100 mots)


Amnesty International is US State Department Propaganda - Amnesty International n'est rien d'autre qu'un agent de propagande au service du Département d'État américain.


Images tirées du site web d'Amnesty International USA, « Libérez Riot Pussy ». « Aidez Amnesty International à adresser un camion de cagoules à Poutine. ». Ce canular infantile sent à plein nez les singeries de Gene Sharp financées par le Secrétariat d'Etat américain et collent parfaitement à l'objectif du Département d'Etat américain de déstabiliser le gouvernement russe via des troupes de « militants de l'opposition » financés par les Etats-Unis, y compris « Pussy Riot ». Le fait qu’Amnesty appuie le programme du Département d'Etat américain ne devrait pas surprendre grand monde : il est exécuté à la lettre par une adjointe à la Secrétaire du d'Etat américaine pour les organisations internationales, Suzanne Nossel.

T. C.


22 août 2012 – Beaucoup de gens la considérant à tort comme la référence absolue en matière de droits de l'homme dans le monde entier seraient surpris d’apprendre qu’Amnesty International est en fait un des plus grands obstacles à une réelle défense des droits humains sur Terre. Dans son plus récent rapport annuel 2012 (page 4 de l’édition en .pdf), Amnesty réédite un des plus gros mensonges dont elle est coutumière :

 « Amnesty International est financée principalement par ses membres et les dons du public. Des fonds d’aucune sorte ne sont demandés ou acceptés des gouvernements dans le but d'enquêter et de faire campagne contre les violations des droits de l'homme. Amnesty International est indépendante de tout gouvernement, de toute idéologie politique, de toute puissance économique ou religieuse. »

Voilà qui est on ne peut plus faux. La réalité est qu’Amnesty International est, non seulement financée et dirigée par des gouvernements, mais aussi par de grands potentats financiers, et cette organisation n’est pas seulement absolument partie prenante dans l'idéologie politique et les intérêts économiques mais est également un outil essentiel de la sauvegarde de ces intérêts financiers et économiques.


Le financement d’Amnesty International

Trouver de l'information financière sur le site Internet d'Amnesty International est une tache rendue volontairement compliquée par les intéressés, précisément dans le but de protéger le mythe selon lequel l'organisation serait « indépendante ». À l’instar de toute organisation relevant du crime organisé, Amnesty brouille les pistes autour des liens financiers susceptibles d’être compromettants grâce à une série de manœuvres juridiques et à des organisations fictives. Sur le site d'Amnesty, on peut lire ceci :

 « Le travail effectué par le biais du secrétariat international d'Amnesty International est organisé en deux entités juridiques, en conformité avec le droit britannique. Ce sont Amnesty International Limited (‘AIL’) et Amnesty International Charity Limited (‘AICL’). Amnesty International Limited s'engage pour des activités de bienfaisance pour le compte d'Amnesty International Charity Limited, un organisme de bienfaisance immatriculé. »

Et c'est là, au sein d'Amnesty International Limited, que des liens avec les gouvernements et les intérêts financiers des entreprises bailleuses de fonds sont conservés. À la page 11 du Rapport et des Etats financiers d'Amnesty International Limited pour l’année 2011 (.pdf), il est dit notamment (c’est nous qui soulignons) :

« Les administrateurs sont heureux de souligner le soutien de la Fondation John D. et Catherine T. MacArthur, de la Fondation Oak, de l’Open Society Georgia Foundation, du Programme Vanguard de bienfaisance, de Mauro Tunes et de l’American Jewish World Service. Le Département britannique pour le développement international (Gouvernance et Transparency Fund) a continué de financer un projet d’éducation aux droits humains en Afrique de quatre ans. La Commission européenne (EuropeAid) a généreusement accordé une subvention pluriannuelle à Amnesty International en faveur de l’éducation aux droits humains en Europe. »

Il est donc clair, qu’Amnesty prend de l'argent aussi bien des gouvernements que des puissances financières capitalistes, dont l’une des plus célèbres, l'Open Society, est dirigée par criminel financier avéré : George Soros. En Mars 2012, un reportage de la chaîne d’information Bloomberg, intitulé « Soros débouté dans une affaire de délit d’initié en France » délit d'initié Conviction", a fait état qu’une saisine fondée sur une violation des « droits de l'homme » à l’encontre du spéculateur basé à Wall Street, George Soros, avait été rejetée par la « Cour européenne des droits de l'homme. »

 Soros, dont l'Open Society finance également Human Rights Watch ainsi qu'une myriade d'autres « défenseurs des droits de l'homme », a littéralement tenté d'utiliser le racket occidental autour des Droits de l'Homme pour se défendre lui-même contre des accusations de fraude financière sur ce qui est probablement l'illustration la plus transparente de la manière dont ce racket opère.

Soros, qui a été reconnu coupable et condamné à une amende pour délit d'initié en 2002, au sujet d'actions de la banque française Société Générale, qu’il avait achetées en 1988, a bâti un empire à partir d’une nébuleuse associant des activités criminelles à la cause des « droits de l'Homme. ». Son soutien, ainsi que celui des gouvernements britannique et européens envers Amnesty International, visent uniquement à renforcer l’opacité de ce système.



Les dirigeants d’Amnesty International

La direction d'Amnesty International en dit long également sur son véritable programme. Suzanne Nossel, directrice exécutive d'Amnesty International USA, par exemple, est venue  directement du Département d'Etat américain – ce mouvement contredisant tout à fait,  une fois encore, les allégations d'Amnesty International d'être « indépendante » des gouvernements et des entreprises. Nossel a continué de promouvoir la politique étrangère américaine, mais simplement derrière un podium avec un nouveau logo, celui d'Amnesty International. Le site d'Amnesty International mentionne spécifiquement le rôle de Nossel derrière les résolutions onusiennes soutenues par le Département d'Etat américain et concernant l'Iran, la Syrie, la Libye et la Côte d'Ivoire.

Image : les mêmes mensonges mais un podium différent. Suzanne Nossel, antérieurement au Département d'Etat américain, est aujourd'hui directrice exécutive d'Amnesty International USA. Sa fonction principale est restée la même, à savoir travestir les aspirations des compagnies financières en vue d’une hégémonie mondiale en « plaidoyers pour les droits de l'Homme ».

Il a été largement démontré comment ces aspirations s’appuyaient sur un plan de plusieurs dizaines d'années, mis au point par les potentats de la finance mondiale, dans le but de diviser, de détruire et de piller ces pays qui sont considérés comme des obstacles à l'hégémonie  américaine. Dans le cas de la Syrie en particulier, il a été révélé que l'actuelle « catastrophe humanitaire » remontait à une conspiration malveillante datant de 2007 et révélée par le journaliste du "New Yorker" Seymour Hersh, entre les Etats-Unis, Israël et l'Arabie Saoudite, visant à financer, à armer et à déployer délibérément des extrémistes sectaires pour miner et  renverser le gouvernement syrien, le tout en sachant parfaitement quelle tragédie humaine allait en découler.

Les contributions de Nossel allaient simplement consister, dès lors, à habiller une pure  agression militaire et la poursuite d’une entreprise visant à asseoir une hégémonie à des fins capitalistes en les maquillant sous les traits d’un plaidoyer pour les « droits de l'homme ».

Un coup d'œil sur AmnestyUSA.org révèle que chaque fois qu’un front est pris pour cible par le département d'Etat américain, qui va lui accorder un tout intérêt particulier, comme par hasard, la question figure au même moment parmi les cibles prioritaires d’Amnesty International. Cela inclut des rassemblements et des campagnes initiées par le Département d'Etat américain pour soutenir des groupes d'opposition russes (voyez le cas présent des "Pussy Riot"), les tentatives de compromettre le gouvernement syrien, le renversement du gouvernement du Bélarus, le soutien à la créature de Londres et Wall Street : Aung San Suu Kyi du Myanmar (encore appelée « Birmanie » par Aung San Suu Kyi elle-même, conformément à l’ancienne nomenclature  impériale britannique).



Amnesty International trahit les véritables missions de la défense des droits humains

Il est vrai qu’Amnesty se consacre aussi à des questions gênantes pour la politique étrangère américaine, reléguant ces cas vers la toute fin de ses pages Web ou les dissimulant en pages intérieures de ses rapports. De même, les grands médias tenus par la finance trient soigneusement les informations qu’ils diffusent, valorisant celles qui favorisent leurs projets et minimisant voire faisant silence total sur d’autres informations. Et c'est précisément parce que Amnesty couvre toutes les questions, mais choisit de privilégier celles qui sont  favorables aux intérêts des oligarchies financières que cette organisation est devenue un des plus grands obstacles à une véritable défense des droits humains sur Terre.

Images : Comment on fabrique un courant d’opposition. « Libérez Pussy Riot »... Ironie du sort, la FIDH (Fédération Internationale des Droits de l’Homme) est directement financée par le Département d'Etat américain via le NED, mouvement d’obédience néo-conservatrice, ainsi que par l'Open Society de George Soros. « Russie : Arrêtez les transferts d'armes vers la Syrie ! » … Le Département d'Etat américain souhaite quelque chose ? Soyez certains qu’Amnesty International va organiser des manifestations dans ce sens, et indépendamment de la taille ou de la légitimité desdites manifestations, attendez-vous à voir les grands médias y consacrer leurs manchettes à la Une.

On fait croire aux gens ordinaires que « quelqu'un veille sur » les violations des droits de l'Homme, alors qu'en réalité, Amnesty International et autres organisations du même acabit ne font que manipuler la perception du public de manière sélective sur les questions liées à la violation des droits humains, fabriquant et/ou manipulant un grand nombre de cas dans le but précis de répondre à l'ordre du jour des grandes firmes capitalistes. Ceci peut être vérifié en constatant que des rapports entiers d'Amnesty ou de Human Rights Watch se composent uniquement de « témoignages » (invérifiés) collectés par des groupes d'opposition soutenus par les Etats-Unis.

Dans les rares cas où un rapport contient des références à de véritables pièces à conviction via la photographie, la vidéo ou des documents écrits, comme le rapport 2011 de Human Rights Watch intitulé "Descent into Chaos" (.pdf), des formulations langagières trompeuses y sont intentionnellement incluses au milieu d'un fouillis verbeux, de façon à rendre plus facile une présentation sélective et malhonnête des faits non seulement par les médias traditionnels occidentaux, mais également par une multitude de fausses ONG financées et gérées par les sponsors d’Amnesty International et de Human Rights Watch. Le rapport sur la descente dans le chaos, en ce qui concerne la Thaïlande, a été rapidement et amplement répercuté et manipulé par de fausses ONG financées par le département d'Etat américain, ainsi que par le soi-disant défenseur des droits, Prachatai.

À force de croire, à tort, que des organisations crédibles s’investissent dans la « défense des droits », les gens ne deviennent pas seulement complaisants, ils finissent aussi par négliger leur propre responsabilité à examiner objectivement les violations potentielles et à s’élever contre elles. Le monde de la finance, qui tient les rouages à Wall Street et à Londres, a comblé un vide - qui devrait être occupé par ses plus grands adversaires - en installant, à la place, un immense réseau de manipulateurs qu’il a lui-même créé. Et ainsi, non seulement ces puissances politiques et financières se  sont accordé un laissez-passer pour violer les droits de l'homme à l’échelle mondiale, mais de plus, ils ont réussi à s’appuyer une opposition qu’ils contrôlent pour attaquer leurs adversaires.

Il est clair qu’Amnesty International n'est en aucun cas un « défenseur » des droits de l'Homme, mais plutôt un affront à la défense des droits humains. Il va sans dire que cette organisation devrait être boycottée et mise hors course et, à tout le moins, identifiée comme illégitime et frauduleuse – et ce à tous les niveaux, depuis son financement jusqu’à ses dirigeants corrompus.

Par ailleurs, nous, le peuple, devons nous attaquer aux violations des droits réels de chacun des autres à la racine –  parce que c'est pure folie de croire que ces organisations internationales, dont nous savons qu’elles sont financées par les grands potentats capitalistes, en écho aux sombres projets de  gouvernements qui ne sont guidés que par leurs intérêts particuliers, se préoccuperaient avant tout de la défense de intérêts et de nos droits.

Article original sur mathaba.net


Que peut-on conclure de ce qui précède ?

Prenons un cas récent : la Libye, avec cette agression coloniale immonde qui a conduit à détruire un pays de cinq millions d'habitants, le pays le plus avancé d'Afrique selon les critères tirés du classement de l'IDH (Indice de Développement Humain).

Et pour raser ce pays, lui imposer une campagne de purification ethnique contre ses noirs, campagne toujours en cours, il a fallu l'aide effective de toute une clique d'ONG spécialisées dans la "défense des droits de l'Homme", à commencer par cette succursale libyenne, émanation de la Ligue Internationale des Droits de l'Homme, qui nous a inventé des milliers, puis dizaines de milliers de victimes de l'armée de Kadhafi, ce qui a conduit à cette résolution merdique sur une pseudo protection des civils de Benghazi.

Pour  le reste, tout le monde sait que l'Afrique est la région du monde qui compte le plus d'ONG au mètre carré, le tout pour quel résultat ? Cinquante ans d'aide au développement, cinquante ans de famines, de mal-logement, d'épidémies, de sécheresse croissante, bref, de sous-developpement durable !









De quelque obédience qu'elles soient, ces organisations "humanitaires", qui s'accommodent fort bien de la présence des bandes armées - voyez la Somalie, un des pays les plus "aidés" du monde ! - ne sont là que pour remplacer la domination coloniale des temps anciens par une ingérence tous azimuts qui a conduit ces pays à être des assistés à perpétuité, tout en poursuivant une dépense colossale en armements en tous genres, ce qui est probablement le but recherché par les "humanitaires". L'Afrique a été débarrassée de toutes les guerres coloniales, mais, par ailleurs, elle n'a jamais été autant gangrénée par les guerres de tous calibres. Cherchez l'erreur !

L'erreur ? Le jour où l'argent qui sert à acheter des armes - dont aucune n'est produite en Afrique même - sera mis au service du développement, l'Afrique aura-t-elle encore besoin des ONG ?

La solution ? Pour commencer, instaurer la démocratie pour de vrai - système confédéral (cf. la Confédération helvétique), régime parlementaire, sans président de la République, referendum d'initiative populaire, sur tout le continent -, virer toutes les ONG, tous les missionnaires, tous les marchands de pacotille, fermer toutes les bases militaires étrangères et renvoyer les conseillers étrangers, fusionner l'ensemble des armées africaines sous un commandement unique tout en les transformant en armées populaires - d'appelés - et en finir avec les armées de métier - barbouzardes et putschistes. Ce sera déjà un début. Ensuite, il faudra nouer de vraies relations avec les vrais amis de l'Afrique : l'Asie et l'Amérique latine, dont un des plus importants devrait être l'Inde !



 
N. B.: l'article de T. Cartalucci, à l'instar de tous ceux que l'on trouve sur mathaba.net, voltairenet.org..., fourmille de liens que je vous conseille d'actionner..., toutes sortes de choses qui vous expliquent pourquoi la presse de Grand-Papa est en train de crever, face à la performance de cet outil de démocratie directe et de documentation instantanée - je peux, d'un seul clic, vérifier une information, confronter des points de vue... - qu'est l'Internet !


That article by T. Cartalucci, like those available on mathaba.net, voltairenet.org and others is full of links that you should operateall sorts of things that explain why the "corporate press" (GrandDad's press) is going to die, given the performance of that tool of direct democracy and instant documentation - I can by just one click verify any information, and compare a lot of points of view... - that we have got with the Internet!